Brocard d'été 2013 / Chroniques !

DOM59 a écrit:félicitations  mon gars ,belle flèche 
laisse tomber la shagie au stand en l'air ça sert à rien !

art chais a écrit:

arnaud 45 a écrit:Bravo Thierry:cheers:     superbe flèche et belle émotion que tu as eu ....c'est quoi ta lame pour faire un beau trou de sortie????

 Salut Arnaud,

ma lame est une simple bilame STOS de 175 Grains et pour le reste, blacktail elite VL de 61.5@28, fût MFX 340 de 30 pouces et encoche lumineuse

art chais a écrit:

DOM59 a écrit:félicitations  mon gars ,belle flèche 
laisse tomber la shagie au stand en l'air ça sert à rien !

 Mon shaggie, je ne m'en sépare jamais .. d’autant que je reste rarement perché toute une soirée .

foudarme a écrit:560/62 = 9.03

acrosylve a écrit:

art chais a écrit:

DOM59 a écrit:félicitations  mon gars ,belle flèche 
laisse tomber la shagie au stand en l'air ça sert à rien !

 Mon shaggie, je ne m'en sépare jamais .. d’autant que je reste rarement perché toute une soirée .

 Ah le fétichisme ... dans ces cas la moi je la roule et je la met sous le siège.

Vu la config de ta flèche elle doit faire dans les 530 grains pour du 8,6 grains/livres . Avec un blacktail de 61,5 # a ton allonge (c'est ce qu'indique le dsc ), tu dois avoir un sacré trait de flèche même a plus de 20 m ... peut être normale que tu es été un peu haut à la première flèche si tu as compensé.
 Avec mon wayana monobloc de 62 # a mon allonge je tire des flèches de 560 Grains soit 9,6 grains/livres sans compenser jusqu’à  24 - 25 mètres.
 
Encore bravo pour ce très joli broc   

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ttk a écrit:

art chais a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

refélicitations, faire un grand 4 et un petit 6 d une flèche , c est la fin de la traversée du désert, que du bonheur pour 
la suite      

acrosylve a écrit:

foudarme a écrit:560/62 = 9.03

 Oups ! il me faut vraiment quelques jours de vacances . C'est avec le TD que je suis à 9,6 grains/livres : 630/66. Merci pour ta vigilance Jean et au plaisir de se revoir.  

Au fait quand tu veux pour la Camargue, d'ailleurs Hector peux te servir également de guide maintenant et il a déjà une petite histoire croustillante à raconter  .

foudarme a écrit:

acrosylve a écrit:

foudarme a écrit:560/62 = 9.03

 Oups ! il me faut vraiment quelques jours de vacances . C'est avec le TD que je suis à 9,6 grains/livres : 630/66. Merci pour ta vigilance Jean et au plaisir de se revoir.  

Au fait quand tu veux pour la Camargue, d'ailleurs Hector peux te servir également de guide maintenant et il a déjà une petite histoire croustillante à raconter  .

 pas de souci, on fait comme on a dit, mouflon deuxième 15aine d'octobre parce que la première je suis au cerf

 

kibok a écrit:bravo encore a Art chais et merci a lui pour la photo et le recit !!! 

par ici enfin entre deux foires agricole ou provençale j'ai pu faire en passant un affut dans le pays des lavandes .... pardonnez le cotès negligé du campement mais l'atterrisage sur zone  a eu lieu a 1 h 30 du matin sous une pluie genre tornado-louisiane ... reveil a 4 h 30 et  tentative de sortir le buttolo ... a part une chevrette qui est venue se coucher sous le stand il ne s'est rien passé ... 

trop tot ou trop tard ??? j'en saurais jamais rien sans doute mais ce n'etait pas le bon matin en tout cas  

sur le chemin du retour la sieste à l'ombre sous le pont bayley de la vallée de l'asse fut d'un grand réconfort !!! 

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Pays des Lavandes pont de l'asse ... Tu sais que tu dois passer tout prêt de chez nous sur un territoire ou une bonne dizaine de TS peuvent recevoir tes petites fesses sans que tu n'est rien a faire.
Je te dis ou c'est et tu t'y arrête quand tu veux lors de tes pérégrinations.

En ce moment ça sort casi à tous les coup mais pour l'instant jamais comme il faut, dans le dos, trop vite, juste au moment de descendre du TS ....    


   

stak a écrit:
ça fait des émotions , je tue rien mais tant pis je reste au sol  allez le prochain coup qui sait il sera plus près  un peu plus près qu' il disait

Robindelarbre a écrit:Lundi soir, après avoir essuyé et ravalé la cuisante défaite de samedi soir infligé par ce colporteur de mauvaise augure, le ci nommé "Zéphyr", et traduit par la révérence et des aboiements rageurs et territoriaux du petit prince de ces bois. 　Je décidais hier soir de reprendre le chemin de cet affut haut perché. J’arrivais donc sur place à 18h45 arpentant à pied depuis la maison les 10 mn me séparant de lui. Le vent ce soir jouait en ma faveur, si le petit prince de ces bois de châtaignier décidait d'emprunter le même chemin que deux soirs auparavant.

Un calme pesant mais apaisant envahissait le bois pendant la première heure. Je me retournais en observant, et imaginant tous les chemins ou le petit prince pourrait apparaitre ce soir. S’il me faisait grâce de sa présence. Un petit vent soufflait sur la coupe se trouvant à ma　droite ou des repousses de châtaigniers et de noisetiers pointaient à foison. Pourtant mon attention fut attirée par un petit arbuste à environ 150m remué d'une façon que le vent ne pouvait agiter… En y regardant de plus près une gracieuse masse marron se déplaçait et se dégageait peu à peu pour le laisser apparaitre. C’était bien lui; Le petit prince à la robe claire.

Empruntant le même chemin, il remontait la coupe se trouvant à l'opposé de moi. Il la longeait tranquillement réduisant le chemin nous séparant, en se délectant pas après pas de pousses de châtaigniers. La voie de la gourmandise le fit rentrer à l’orée du bois et je crus le perdre de vue. Mais la voie qu’il traçait, restait parallèle à la coupe. Je distinguais sa silhouette à la robe claire, que faisait luire les rayons du soleil descendant à travers le couvert végétal. Il arrivait enfin à l’angle de la coupe ou une grosse coulée, la longée sur toute sa largeur, le conduisant si il l’empruntait, au pied de mon affut perché.

Après quelques instantes hésitations, semant le doute dans mon esprit, il décidait de la suivre, Tout en continuant à se délecter çà et là, de ces mets préférés en chemin. A mi-chemin se trouvait un tout petit bosquet, sans doute oublié par les bucherons de l’hiver dernier. Là il décida de s’y engagé sur quelques pas, pour y tendre enfin le cou afin y saisir quelques tendres feuilles. Puis finalement fit demi-tour. Dégageant un énorme ouf intérieur de ma part..

La distance se réduisait et mon cœur s’emballait. J’étais debout l’épaule appuyée contre le châtaignier m’émergeant et avec lequel je tentais de faire corps. Il n’était plus qu’à une vingtaine de mètres et je baissais la tête ne l’observant plus que par la vision périphérique, de peur d’être trahis par mon regard... Le scénario se mettait en forme dans mon esprit bouillonnant. S’il continuait sur la grosse coulée il passerait en dessous de moi et l’imposante branche feuillue se trouvant juste sous mon affut me permettrait de me redresser et de lever mon arc sur la droite afin de pouvoir l’ouvrir au moment opportun.

Mais c’était sans compter sur le petit malicieux qui en décida autrement. Arrivant sous la branche feuillue il décida d’emprunter une coulée adjacente et perpendiculaire à la première. Quand il réapparut à découvert, il continuait à pas feutré son errance majestueuse, laissant apparaitre de dos son flanc droit, tout en s’éloignant pas à pas à une douzaine de mètres.

L’arc venait de s’ouvrir à pleine allonge. La flèche disparue entièrement, ne laissant apparaitre qu’un panache de plume blanche, à l’arrière du petit prince fuyant d’un galop frénétique, pour tenter de rejoindre le petit bosquet oublié, où il s’y est couché, sous mes yeux émotionnés, pour ne plus s’y relever…..



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