Ne pas vendre la peau du lapin...

Dans la série "je suis une grosse brèle", en voilà une bonne :
J'ai la chance d'avoir quelques lapins dans le secteur. Pas de grosses concentrations, juste un couple ou deux par ci par là, dont un à 300 mètres de la maison, à la lisière de la forêt, dans une grande prairie où trois gros béliers s'ennuient ferme. Depuis l'ouverture, j'ai passé des heures à pister les lapinoux, dans l'espoir dans attraper au moins un. J'ai tout essayé : approche, affût, le matin, à midi et le soir.....résultat : des loupés à la pelle, des lames fichées dans des souches, des flêches perdues...... J'ai même, depuis peu, modifié mon entraînement, en augmentant la distance, puisque je ne suis pas foutu de les approcher. Du coup, je me retrouve à 20-22 m de la paille et au fur et à mesure, je parviens à avoir des résultats corrects. Mais bon, entre la cible et la réalité sur le terrain, il y a une sacrée différence.... Bref, mercredi, en revenant d'une patrouille infructueuse au ragondin, je prends le chemin de la maison, assez désabusé. En franchissant le dernier barbelé, je distingue une boule de poils gris, dans la prairie des béliers. Le lapin est de dos, le vent est bon. Certain de ne pas avoir été repéré, je tente le coup. La flêche part sans (trop) faire de bruit (merci A.S.) La bestiole accuse le coup et ne bouge pas. En temps ordinaire, j'ai plutôt l'habitude de la voir détaler en rigolant. Je parcours les 18m qui me sépare de ma proie, pour constater avec jubilation que la flêche a bien porté. L'Eclipse de 200 gr, affutée à la pierre à huile, est entré par le haut de la colonne et ressort sous la tête. L'animal est agité de soubresauts. Confiant dans la suite des opérations, je laisse cette pauvre bête agoniser en paix, pour passer à la maison déposer le matériel et revenir ensuite. Il commence à faire sombre. Je laisse passer une averse et au bout de 20mn, je vais chercher ce gibier, qui m'a demandé tant d'effort et de persévérance. Arrivé sur place, je récupère ma flêche, imbibée de sang, sur toute sa longueur, y compris au niveau des plumes et de la ligature. Mais de lapin....point..... Rien. Aucune trace. Pas de trainée.... J'ai ratissé tout le secteur mercredi soir et même jeudi matin, en vain. La bestiole s'est volatilisé. Il me reste au moins la satisfaction d'avoir effectué un bon tir mais c'est tout......

Maître renard par l'odeur alléché...........

maitre goupil est passé par la !!!

zabaltz a écrit:Dans la série "je suis une grosse brèle", en voilà une bonne :
J'ai la chance d'avoir quelques lapins dans le secteur. Pas de grosses concentrations, juste un couple ou deux par ci par là, dont un à 300 mètres de la maison, à la lisière de la forêt, dans une grande prairie où trois gros béliers s'ennuient ferme. Depuis l'ouverture, j'ai passé des heures à pister les lapinoux, dans l'espoir dans attraper au moins un. J'ai tout essayé : approche, affût, le matin, à midi et le soir.....résultat : des loupés à la pelle, des lames fichées dans des souches, des flêches perdues...... J'ai même, depuis peu, modifié mon entraînement, en augmentant la distance, puisque je ne suis pas foutu de les approcher. Du coup, je me retrouve à 20-22 m de la paille et au fur et à mesure, je parviens à avoir des résultats corrects. Mais bon, entre la cible et la réalité sur le terrain, il y a une sacrée différence.... Bref, mercredi, en revenant d'une patrouille infructueuse au ragondin, je prends le chemin de la maison, assez désabusé. En franchissant le dernier barbelé, je distingue une boule de poils gris, dans la prairie des béliers. Le lapin est de dos, le vent est bon. Certain de ne pas avoir été repéré, je tente le coup. La flêche part sans (trop) faire de bruit (merci A.S.) La bestiole accuse le coup et ne bouge pas. En temps ordinaire, j'ai plutôt l'habitude de la voir détaler en rigolant. Je parcours les 18m qui me sépare de ma proie, pour constater avec jubilation que la flêche a bien porté. L'Eclipse de 200 gr, affutée à la pierre à huile, est entré par le haut de la colonne et ressort sous la tête. L'animal est agité de soubresauts. Confiant dans la suite des opérations, je laisse cette pauvre bête agoniser en paix, pour passer à la maison déposer le matériel et revenir ensuite. Il commence à faire sombre. Je laisse passer une averse et au bout de 20mn, je vais chercher ce gibier, qui m'a demandé tant d'effort et de persévérance. Arrivé sur place, je récupère ma flêche, imbibée de sang, sur toute sa longueur, y compris au niveau des plumes et de la ligature. Mais de lapin....point..... Rien. Aucune trace. Pas de trainée.... J'ai ratissé tout le secteur mercredi soir et même jeudi matin, en vain. La bestiole s'est volatilisé. Il me reste au moins la satisfaction d'avoir effectué un bon tir mais c'est tout......

je suis trouillard mais là!! , je serai aller a la dague servir ce lapin

désolé pour ton lapin c est dommage , mais bon tu as fais un heureux, c est un beau cadeau

reste plus qu a le coincer , ton voleur

Maître renard, par l'odeur alléché... Certainement.
Beau tir!

Par contre, pas glop de laisser un lapinou (ou n'importe quel autre gibier) agoniser. Pas besoin d'une dague, ni même d'un couteau pour achever un lapin. Vraiment pas sympa pour lui.
Perso, quand je vois un chasseur tirer (arc ou fusil) un lapin, un faisan... et le mettre encore vivant dans le carnier, ça ne passe pas!

C'est le bélier qui l'a mangé !!!

c'est ballot , mais rassure toi tu n'es pas le seul a faire des conneries avec cette SATANÉE bestiole
tout comme toi je les ais juste a coté de la maison et ça fais un moment que je leur cour après ,j'ai réussi a en flécher deux l'an passer mais cette année point de succès sur ces monstres.
pas plus tard que lundi dernier je re_tente encore une approche sur un joli animal a environ 50m ,pas a pas je gagne du terrain et d'un coup deux me sortent a moins de 10m ,je lève l'arc et la flèche part avant que j'ai eu le temps d'y penser ,et miracle je suis dedans ,il fait un bon et disparaît a ma vu ,je tourne la tête et vois que le 1er que je convoitais n'a pas bouger mais est en alerte ,je le tir de presque 30m et comme dab je le loupe ,bon pas grave je vais chercher ma première (et unique )victime et bien si je n'avais pas eu les yeux plus gros que le ventre j’aurai peut-être pu voir quelle direction il avait pris mais non ,ni lapin ni flèche tout s'est envoler .(j'y pense ,c'est pour ça que mon petit gus n'a rien trouver , j' ai pas encore commencer le dressage sur lapin volent )

le lapin est un sacré gibier ,plus difficile que le sanglier c'est sur

C'est sûr que c'est plus dur que la chasse au lion ou à l'éléphant !

Sagitari a écrit:Par contre, pas glop de laisser un lapinou (ou n'importe quel autre gibier) agoniser. Pas besoin d'une dague, ni même d'un couteau pour achever un lapin. Vraiment pas sympa pour lui.
Perso, quand je vois un chasseur tirer (arc ou fusil) un lapin, un faisan... et le mettre encore vivant dans le carnier, ça ne passe pas!

Entièrement d'accord avec toi, mais j'étais convaincu que c'était terminé pour lui à une échéance tellement brève qu'une action de ma part n'aurait fait qu'ajouter à son stress et peut-être même retarder son trépas. Bon, on fera mieux la prochaine fois....c'est le métier qui rentre....

Salut a tous,

pour le petit gibier perso si c'est bien fleche, je "saute" dessus direct sans attendre, et donc l'approche est completement differente par rapport au grand gibier: recherche des degats maximums, et d'un effet "choc" en sautant dessus aussitot au contraire du grand gibier ou perso j'aime avoir de la penetration et donc recherche plus un equilibre degat/penetration, et bien sur l'attente apres le tir pour que "la fleche fasse effet".

Bref, toutes mes belles paroles phylosopho-phylosophale a la mort moi le noeud (surtout que je parle mais j'y connais pas grand chose!!!) ne te rameneront pas ton lapin, certainement partis avec goupil ou un chien tout simplement

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Happy day: Ma p'tite Kassie un jour de chance...

Next time m'est avis que le coup du lapin te l'amenera dans le carnier

Bonnes fleches
A+++
J-F

+1 a maxou 26.

c le belier qui l a mangé. trop bon.