"Toujours plus près" qui disaient...
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ttk
kiowa
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"Toujours plus près" qui disaient...
C'était il y a déjà quelques années fin du mois d'aout.
Combinaison camo ramenée des states, cagoule filet camo, tennis gris, gant camo, un coup de bombe de chez décatruc pour masquer les odeurs et me voilà partis en fin d'après-midi mon border de l'époque dans les mains avec le secret espoir d'approcher et tirer un chevreuil.
Bien que les nuits soient relativement fraiches avec de la rosée le matin, le sol dans le bois est relativement sec et "craquant".
Ha ce bois, vraiment à part, tout en V encaissé avec un petit ruisseau au fond. Il est entouré de colines avec des friches de chaque coté et cultures au delà sauf un peut plus loin ou un petit champs de blé vient en lisière...
Le ruisseau au fond sert de limite avec l'autre commune voisine ou je n'ai pas la carte de sociétaire.
Un léger vent soufle dans la direction que je veux prendre mais je sais que bizarement, tout au fond dans le creux, la brise est inversée.
Je décide donc de descendre au bord du ruisseau pour profiter de celà hé hé!
J'avance lentement pour me rapprocher du passage en lisière afin de pouvoir observer d'en haut le fond du bois. J'observe, j'écoute, j'avance, je stope....
Arrivé au milieu de la déscente, je prend un petit sentier qui part sur la gauche pour rejoindre le ruisseau. Je trouve un beau chêne pour faire une halte contre lui et écouter attentivement les bruits et essayer de voir un mouvement. Le temps de l'écrire que j'entend des pas lourd et des petits grognements venant de la lisière. Un sanglier d'une 60ène de kg déboule exactement sur mes traces. Arrivée à 5 ou 6 m de mois suivent 3 petits marcassins. Je fait psssssit sans bouger. La laie s'arrète elle est à 4 ou 5m de moi.Elle grogne une fois et dans le silence les plus absolut, malgrés les branches et feuilles sêches, les marcassins passent derrière la laie et penètrent dans un petit buisson. La laie observe dans ma direction, hume l'air le groing levé, les écoutes dréssées,. Je ne bouge pas d'un poils et profite de ce spectacle.
Lentement, sans bruit, la laie recule en faisant toujours face au "danger" qu'elle n'a pas réussit à identifier et disparait dans le buisson à son tour jusqu'a ce que je ne la voie plus. J'attend et écoute, mais pas le moindre bruit, RIEN. Au bout de 5 mn, lentement je m'approche du buisson, incroyable, tout ce petit monde à disparu sans faire le moindre bruit à juste 6 ou 7m de moi:affraid: .
Cela commence bien, pas 200m que je chasse et déjà une petite famille de suidés qui bute sur moi[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Je reprend ma progression pour arriver au bord du ruisseau. Je ressors ma souflette pour vérifier le vent et comme prévu, je me retrouve face au vent.
Je progresse lentement, stope, écoute, observe comme un couillon sans jumelles parce que je les ais oubliée dans le placard:suspect: .
J'avance et vais bientôt arriver au niveau du champs de blé qui longe cette partie du bois. Là je fais une halte sur un tronc couché qui me sert de siège et décide de faire un petit "affut" sur ce tronc (pour une fois que je suis confortablement installé ) Bien camouflé par ma combinaison et ma cagoule badigoné de machin pour masquer les odeurs Si si, j'y crois![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Combinaison camo ramenée des states, cagoule filet camo, tennis gris, gant camo, un coup de bombe de chez décatruc pour masquer les odeurs et me voilà partis en fin d'après-midi mon border de l'époque dans les mains avec le secret espoir d'approcher et tirer un chevreuil.
Bien que les nuits soient relativement fraiches avec de la rosée le matin, le sol dans le bois est relativement sec et "craquant".
Ha ce bois, vraiment à part, tout en V encaissé avec un petit ruisseau au fond. Il est entouré de colines avec des friches de chaque coté et cultures au delà sauf un peut plus loin ou un petit champs de blé vient en lisière...
Le ruisseau au fond sert de limite avec l'autre commune voisine ou je n'ai pas la carte de sociétaire.
Un léger vent soufle dans la direction que je veux prendre mais je sais que bizarement, tout au fond dans le creux, la brise est inversée.
Je décide donc de descendre au bord du ruisseau pour profiter de celà hé hé!
J'avance lentement pour me rapprocher du passage en lisière afin de pouvoir observer d'en haut le fond du bois. J'observe, j'écoute, j'avance, je stope....
Arrivé au milieu de la déscente, je prend un petit sentier qui part sur la gauche pour rejoindre le ruisseau. Je trouve un beau chêne pour faire une halte contre lui et écouter attentivement les bruits et essayer de voir un mouvement. Le temps de l'écrire que j'entend des pas lourd et des petits grognements venant de la lisière. Un sanglier d'une 60ène de kg déboule exactement sur mes traces. Arrivée à 5 ou 6 m de mois suivent 3 petits marcassins. Je fait psssssit sans bouger. La laie s'arrète elle est à 4 ou 5m de moi.Elle grogne une fois et dans le silence les plus absolut, malgrés les branches et feuilles sêches, les marcassins passent derrière la laie et penètrent dans un petit buisson. La laie observe dans ma direction, hume l'air le groing levé, les écoutes dréssées,. Je ne bouge pas d'un poils et profite de ce spectacle.
Lentement, sans bruit, la laie recule en faisant toujours face au "danger" qu'elle n'a pas réussit à identifier et disparait dans le buisson à son tour jusqu'a ce que je ne la voie plus. J'attend et écoute, mais pas le moindre bruit, RIEN. Au bout de 5 mn, lentement je m'approche du buisson, incroyable, tout ce petit monde à disparu sans faire le moindre bruit à juste 6 ou 7m de moi:affraid: .
Cela commence bien, pas 200m que je chasse et déjà une petite famille de suidés qui bute sur moi[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Je reprend ma progression pour arriver au bord du ruisseau. Je ressors ma souflette pour vérifier le vent et comme prévu, je me retrouve face au vent.
Je progresse lentement, stope, écoute, observe comme un couillon sans jumelles parce que je les ais oubliée dans le placard:suspect: .
J'avance et vais bientôt arriver au niveau du champs de blé qui longe cette partie du bois. Là je fais une halte sur un tronc couché qui me sert de siège et décide de faire un petit "affut" sur ce tronc (pour une fois que je suis confortablement installé ) Bien camouflé par ma combinaison et ma cagoule badigoné de machin pour masquer les odeurs Si si, j'y crois![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Dernière édition par kiowa le Ven 16 Mar - 16:46, édité 1 fois
kiowa- Membre Bienfaiteur
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Localisation : parfois là, parfois ailleurs.... .
Re: "Toujours plus près" qui disaient...
Toujours rien, .........................................................j'attend.
kiowa- Membre Bienfaiteur
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Re: "Toujours plus près" qui disaient...
kiowa a écrit:Toujours rien, .........................................................j'attend.
ça y est tu peux envois la suite
ttk- Membre Bienfaiteur
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Re: "Toujours plus près" qui disaient...
:twisted:Voila près d'une demi heure que je suis là et toujours rien. Je décide donc de m'avancer le long du ruisseau pour suivre le champs de blé en restant dans le bois. Une quinzaine de mètres séparent le champs du ruisseau.
J'avance lentement quand un mouvement attire mon attention en bordure du champs. Un chevreuil se balade tranquillement dans le champs en venant dans ma direction. Il est à une vingtaine de mètres. Je n'ose plus bouger étant juste masqué par ....ma tenue et mon coupe odeur machin truc:suspect: . Si le chevreuil continue, il va me croiser sur la gauche. Mais impossible d'avoir une fenêtre de tir avant la trouée d'un petit sentier légèrement sur ma gauche à une 12ène de mètres.
Il ne semble pas inquiet et avance en viandant à droiteà gauche. Avant qu'il atteigne la trouée, je monte lentement mon bras d'arc au rythme de ses pas. Ca y et il vas passer j'arme et m...e:evil: le chevreuil prend la troué et se retrouve face à moi. Il avance lentement droit sur moi:affraid:. Il est à à peine 7 ou 8 m quand il s'arrète pour machouiller en hauteur quelques feuilles de noisetiers me découvrant son poitrail..."Allez tire:evil: ...."Trop tard, ma seconde d'hésitation m'a été fatale et le chevreuil fait un pas de plus vers moi avant de chasser des mouches sur son postérieur avec sa tête. j'en profite pour désarmer aussitôt mon arc mais reste le bras tendu. Cela fume grave dans ma tête, "et pourquoi t'a pas tiré idiot:twisted: ....."
Bon sang le chevreuil continue à avancer droit sur moi, il est à 3m à peine et moi je suis comme un couillion avec mon bras d'arc en l'air. Le temp me semble long, trèèèèès long.
Et ce chevreuil qui n'en finit pas d'avancer sur moi. J'ais les yeux mi clos, je sens son souffle. Si il continu il vas me passer dessus:affraid: .
Il s'arrète devant moi à tous juste un mètre de ma flêche. Mon bras d'arc tremble, mais comme il y a du vent, je me dit que le broc le prend pour une branche. Bon sang si il continu il va...non il s'arrète, il baisse la tête, écarte ses naseaux, pfuuuu j'en peux plus. Il baisse la tête, la relêve brusquement accompagné d'un coup de postérieur dans le sol. Il sent que quelque chose n'est pas normal, mais ne semble pas inquiet outre mesure. Je sent son odeur, il est là devant moi, je pourrais le toucher, il fait un pas de plus et il oblique sur sa droite:face: et me presente son postérieur en guise de révérance en s'éloignant tout aussi tranquillement après avoir franchit le ruisseau salvateur:suspect: Il dispaait définitivement.
Je baisse mon bras d'arc qui n'en peux vraiment plus, pose mon arc au sol et j'en fais de même. Un grand moment de solitude avant que la pression redescende et que je puisse enfin savourer cette rencontre. Cette scène a durée plusieurs minutes, c'est énorme. En fait je me suis laissé complètement guidé par le chevreuil qui a pris le dessus sur mon émotion. Mais c'est génial, j'en ai pris plein les yeux. Je laisse passer quelques minutes. Il fait presque nuit quand je décide de rentrer en prenant la trouée pour passer par le champs.
Arrivé en lisière, je regarde à gauche, à droite P....n:affraid: j'ai un brocard à 5 m de moi qui viande paisiblement placé trois quart arrière.Tout doucement je me place en position de tir....je n'en revient pas, c'est comme si j'étais invisible:cheers: . Il n'est pas du tout inquiet
j'arme, le gant au contact de ma joue...CHLAAAC................................................................................. Je viens d'enfumer un brocard immobile à 5m a peine.
Dépité, je ramasse ma flêche planté dans le sol pendant que les aboiements du brocard en disent long sur ce qu'il pense
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"TOUJOURS PLUS PRES" QUI DISAIENT........
J'avance lentement quand un mouvement attire mon attention en bordure du champs. Un chevreuil se balade tranquillement dans le champs en venant dans ma direction. Il est à une vingtaine de mètres. Je n'ose plus bouger étant juste masqué par ....ma tenue et mon coupe odeur machin truc:suspect: . Si le chevreuil continue, il va me croiser sur la gauche. Mais impossible d'avoir une fenêtre de tir avant la trouée d'un petit sentier légèrement sur ma gauche à une 12ène de mètres.
Il ne semble pas inquiet et avance en viandant à droiteà gauche. Avant qu'il atteigne la trouée, je monte lentement mon bras d'arc au rythme de ses pas. Ca y et il vas passer j'arme et m...e:evil: le chevreuil prend la troué et se retrouve face à moi. Il avance lentement droit sur moi:affraid:. Il est à à peine 7 ou 8 m quand il s'arrète pour machouiller en hauteur quelques feuilles de noisetiers me découvrant son poitrail..."Allez tire:evil: ...."Trop tard, ma seconde d'hésitation m'a été fatale et le chevreuil fait un pas de plus vers moi avant de chasser des mouches sur son postérieur avec sa tête. j'en profite pour désarmer aussitôt mon arc mais reste le bras tendu. Cela fume grave dans ma tête, "et pourquoi t'a pas tiré idiot:twisted: ....."
Bon sang le chevreuil continue à avancer droit sur moi, il est à 3m à peine et moi je suis comme un couillion avec mon bras d'arc en l'air. Le temp me semble long, trèèèèès long.
Et ce chevreuil qui n'en finit pas d'avancer sur moi. J'ais les yeux mi clos, je sens son souffle. Si il continu il vas me passer dessus:affraid: .
Il s'arrète devant moi à tous juste un mètre de ma flêche. Mon bras d'arc tremble, mais comme il y a du vent, je me dit que le broc le prend pour une branche. Bon sang si il continu il va...non il s'arrète, il baisse la tête, écarte ses naseaux, pfuuuu j'en peux plus. Il baisse la tête, la relêve brusquement accompagné d'un coup de postérieur dans le sol. Il sent que quelque chose n'est pas normal, mais ne semble pas inquiet outre mesure. Je sent son odeur, il est là devant moi, je pourrais le toucher, il fait un pas de plus et il oblique sur sa droite:face: et me presente son postérieur en guise de révérance en s'éloignant tout aussi tranquillement après avoir franchit le ruisseau salvateur:suspect: Il dispaait définitivement.
Je baisse mon bras d'arc qui n'en peux vraiment plus, pose mon arc au sol et j'en fais de même. Un grand moment de solitude avant que la pression redescende et que je puisse enfin savourer cette rencontre. Cette scène a durée plusieurs minutes, c'est énorme. En fait je me suis laissé complètement guidé par le chevreuil qui a pris le dessus sur mon émotion. Mais c'est génial, j'en ai pris plein les yeux. Je laisse passer quelques minutes. Il fait presque nuit quand je décide de rentrer en prenant la trouée pour passer par le champs.
Arrivé en lisière, je regarde à gauche, à droite P....n:affraid: j'ai un brocard à 5 m de moi qui viande paisiblement placé trois quart arrière.Tout doucement je me place en position de tir....je n'en revient pas, c'est comme si j'étais invisible:cheers: . Il n'est pas du tout inquiet
j'arme, le gant au contact de ma joue...CHLAAAC................................................................................. Je viens d'enfumer un brocard immobile à 5m a peine.
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kiowa- Membre Bienfaiteur
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Re: "Toujours plus près" qui disaient...
kiowa a écrit::twisted:Voila près d'une demi heure que je suis là et toujours rien. Je décide donc de m'avancer le long du ruisseau pour suivre le champs de blé en restant dans le bois. Une quinzaine de mètres séparent le champs du ruisseau.
J'avance lentement quand un mouvement attire mon attention en bordure du champs. Un chevreuil se balade tranquillement dans le champs en venant dans ma direction. Il est à une vingtaine de mètres. Je n'ose plus bouger étant juste masqué par ....ma tenue et mon coupe odeur machin truc:suspect: . Si le chevreuil continue, il va me croiser sur la gauche. Mais impossible d'avoir une fenêtre de tir avant la trouée d'un petit sentier légèrement sur ma gauche à une 12ène de mètres.
Il ne semble pas inquiet et avance en viandant à droiteà gauche. Avant qu'il atteigne la trouée, je monte lentement mon bras d'arc au rythme de ses pas. Ca y et il vas passer j'arme et m...e:evil: le chevreuil prend la troué et se retrouve face à moi. Il avance lentement droit sur moi:affraid:. Il est à à peine 7 ou 8 m quand il s'arrète pour machouiller en hauteur quelques feuilles de noisetiers me découvrant son poitrail..."Allez tire:evil: ...."Trop tard, ma seconde d'hésitation m'a été fatale et le chevreuil fait un pas de plus vers moi avant de chasser des mouches sur son postérieur avec sa tête. j'en profite pour désarmer aussitôt mon arc mais reste le bras tendu. Cela fume grave dans ma tête, "et pourquoi t'a pas tiré idiot:twisted: ....."
Bon sang le chevreuil continue à avancer droit sur moi, il est à 3m à peine et moi je suis comme un couillion avec mon bras d'arc en l'air. Le temp me semble long, trèèèèès long.
Et ce chevreuil qui n'en finit pas d'avancer sur moi. J'ais les yeux mi clos, je sens son souffle. Si il continu il vas me passer dessus:affraid: .
Il s'arrète devant moi à tous juste un mètre de ma flêche. Mon bras d'arc tremble, mais comme il y a du vent, je me dit que le broc le prend pour une branche. Bon sang si il continu il va...non il s'arrète, il baisse la tête, écarte ses naseaux, pfuuuu j'en peux plus. Il baisse la tête, la relêve brusquement accompagné d'un coup de postérieur dans le sol. Il sent que quelque chose n'est pas normal, mais ne semble pas inquiet outre mesure. Je sent son odeur, il est là devant moi, je pourrais le toucher, il fait un pas de plus et il oblique sur sa droite:face: et me presente son postérieur en guise de révérance en s'éloignant tout aussi tranquillement après avoir franchit le ruisseau salvateur:suspect: Il dispaait définitivement.
Je baisse mon bras d'arc qui n'en peux vraiment plus, pose mon arc au sol et j'en fais de même. Un grand moment de solitude avant que la pression redescende et que je puisse enfin savourer cette rencontre. Cette scène a durée plusieurs minutes, c'est énorme. En fait je me suis laissé complètement guidé par le chevreuil qui a pris le dessus sur mon émotion. Mais c'est génial, j'en ai pris plein les yeux. Je laisse passer quelques minutes. Il fait presque nuit quand je décide de rentrer en prenant la trouée pour passer par le champs.
Arrivé en lisière, je regarde à gauche, à droite P....n:affraid: j'ai un brocard à 5 m de moi qui viande paisiblement placé trois quart arrière.Tout doucement je me place en position de tir....je n'en revient pas, c'est comme si j'étais invisible:cheers: . Il n'est pas du tout inquiet
j'arme, le gant au contact de ma joue...CHLAAAC................................................................................. Je viens d'enfumer un brocard immobile à 5m a peine.
Dépité, je ramasse ma flêche planté dans le sol pendant que les aboiements du brocard en disent long sur ce qu'il pense
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"TOUJOURS PLUS PRES" QUI DISAIENT........
beau moment en effet, merci pour le partage
ttk- Membre Bienfaiteur
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Age : 53
Re: "Toujours plus près" qui disaient...
En effet,c'etait super ton recit,merci
piratkey- Messages : 963
Date d'inscription : 22/12/2010
Age : 59
Localisation : lege cap-ferret
Re: "Toujours plus près" qui disaient...
ah ah l' extreme proximité au sol c'est la tension absolue , c'est là que l'émotion de chasse est la plus vive et là aussi où l'erreur se paye cash
l'année dernière j'ai eu un truc proche de cette histoire aussi
au sol je suis dans une pente je me cale dans un v d'arbre un gros arbre qui part en deux dès la base , je frotte une ronce sur le coté en me disant elle va me gener si ça vient
le frottement fait venir une très gros broc , il vient à 7 /8 mètres pleine face , tete dressé , yeux écarquillés , je suis totalement immobile
je me dis il me voit mais non en fiat , je ferme les yeux pour qu'il ne voit pas mon regard ,etje me dis je suis l'arbre ; je me répète en boucle je suis dans la 'arbre
cela dure des minutes et ça marche ; il reste commence a manger et vient dans le tout près disons 2 mètres , tourne derrière l'arbre , je jette un oeil il est là a quelques mètres
je plisse vite le regard pour qu'il ne voit pas mon oeil
tout cela dure environ 40 minutes , il es tlà avec moi dès que je tente de mettre une intention de le tirer il se met en alerte
il restera plusieurs minutes totalement immobile les quatres patte planté au sol a 5 mètres de moi en regardant dans la contrebas
en fait je suis dans une sorte de trou naturel dans la pente et c'est là qu' il se planque pour surveiller les alentours
la seule fentetre de tir sera quand il viendra trois quart arrière a l'endroit des ronces que j'avais voulu écarter au début
tout çà avec le gros hill , flèche encochée , la poupées du bas était ausol ce qui m' a permis de ne pas bouger du tout
par contre pas de masque sur le visage pour cette opération d'extreme proximité ; en fait dans le tout près c'est l'état mental qui compte avant tout et l'immobilité absolue mais quel pied
l'année dernière j'ai eu un truc proche de cette histoire aussi
au sol je suis dans une pente je me cale dans un v d'arbre un gros arbre qui part en deux dès la base , je frotte une ronce sur le coté en me disant elle va me gener si ça vient
le frottement fait venir une très gros broc , il vient à 7 /8 mètres pleine face , tete dressé , yeux écarquillés , je suis totalement immobile
je me dis il me voit mais non en fiat , je ferme les yeux pour qu'il ne voit pas mon regard ,etje me dis je suis l'arbre ; je me répète en boucle je suis dans la 'arbre
cela dure des minutes et ça marche ; il reste commence a manger et vient dans le tout près disons 2 mètres , tourne derrière l'arbre , je jette un oeil il est là a quelques mètres
je plisse vite le regard pour qu'il ne voit pas mon oeil
tout cela dure environ 40 minutes , il es tlà avec moi dès que je tente de mettre une intention de le tirer il se met en alerte
il restera plusieurs minutes totalement immobile les quatres patte planté au sol a 5 mètres de moi en regardant dans la contrebas
en fait je suis dans une sorte de trou naturel dans la pente et c'est là qu' il se planque pour surveiller les alentours
la seule fentetre de tir sera quand il viendra trois quart arrière a l'endroit des ronces que j'avais voulu écarter au début
tout çà avec le gros hill , flèche encochée , la poupées du bas était ausol ce qui m' a permis de ne pas bouger du tout
par contre pas de masque sur le visage pour cette opération d'extreme proximité ; en fait dans le tout près c'est l'état mental qui compte avant tout et l'immobilité absolue mais quel pied
stak- Messages : 3591
Date d'inscription : 19/12/2010
Re: "Toujours plus près" qui disaient...
stak a écrit:ah ah l' extreme proximité au sol c'est la tension absolue , c'est là que l'émotion de chasse est la plus vive et là aussi où l'erreur se paye cash
en fait dans le tout près c'est l'état mental qui compte avant tout et l'immobilité absolue mais quel pied [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
marrant le nombre d'incroyants qui pensent la meme chose sans oser en parler...la peur d'etre pris pour un "fada" ?
on dirait que dès qu'on est dans "leur périmetre vital", les animaux nous entendent penser...
observez les, admirez les... décidez de les tuer et ils se barrent vite fait avant meme que vous ayez levé l'arc !
_________________
En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill)
spitz- Membre Bienfaiteur
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Re: "Toujours plus près" qui disaient...
toute la difficulté est là retrouver la froideur du serpent ; le principe numéro un est l'immobilité absolue c'est la faute qu 'on fait si ça ne marche pas on bouge pour essayer de se cacher meme un doigt ça suffit a mettre l'autre au courant , il faut en plus avoir le mental zen
cet été encore je fais un mano a mano avec un très gros broc , il monte dans le pente , je suis le long du ruisseau dans le ruisseau et il ne peut pas me voir , je monte sur le bord du ruisseau alors là je me dégage de tout puisque je suis dans un bois clair sans sous étage
il repasse quelques minutes après dans mon travers , je n'ai pas bougé je suis immobile planté au milieu du bois; il vient et ne me voit pas je suis comme invisible ;j'ai fermé les yeux pour ne pas me laisser envahir par l'émotion et ça marche , il passe tranquille tout près ce qui me permettra de l' enfumer juste après la maitrise absolue de l'émotion de bout en bout est d'une grande difficulté dans le tout près
encore une ( c'est fou le nombre de fois où je me trouve tout près ) au chamois cet hiver ; je rentre dans un coupe très fréquenté et là je tombe dessus il y a des feuilles sèches partout me voilà tanqué dans les 20 mètres , je me mets a genou dans le chemin ( la position du pénitent ) et j'attend
la femelle de tete a perçu ne bizarerie et ne monte pas , la seconde vient tout près 10 /12 mètres je dois faire tache a genou dans le chemin d'accès , pas de camouflage de visage ; je plisse les yeux , on reste comme çà des minutes entières et hop elle vient plus près dans le travers a 8 mètres environ elle a fini par considerer que le gros truc toutprès ne peut pas etre un humain because il ne dégage rien ; là je pouvais tirer mais pas de bracelet de fiillllllllle mais quelle émotion
encore une a l'ibex avec un jeun'ss a 3 mètres , il est resté là a regarder longtemps la femelle un peu plus bas le truc qui était contre le mur tout près et n' a pas capté le truc en question comme humain celui là je pouvais le tirer mais à 750 roros le petit avec les roubignolles c'était too much
cet été encore je fais un mano a mano avec un très gros broc , il monte dans le pente , je suis le long du ruisseau dans le ruisseau et il ne peut pas me voir , je monte sur le bord du ruisseau alors là je me dégage de tout puisque je suis dans un bois clair sans sous étage
il repasse quelques minutes après dans mon travers , je n'ai pas bougé je suis immobile planté au milieu du bois; il vient et ne me voit pas je suis comme invisible ;j'ai fermé les yeux pour ne pas me laisser envahir par l'émotion et ça marche , il passe tranquille tout près ce qui me permettra de l' enfumer juste après la maitrise absolue de l'émotion de bout en bout est d'une grande difficulté dans le tout près
encore une ( c'est fou le nombre de fois où je me trouve tout près ) au chamois cet hiver ; je rentre dans un coupe très fréquenté et là je tombe dessus il y a des feuilles sèches partout me voilà tanqué dans les 20 mètres , je me mets a genou dans le chemin ( la position du pénitent ) et j'attend
la femelle de tete a perçu ne bizarerie et ne monte pas , la seconde vient tout près 10 /12 mètres je dois faire tache a genou dans le chemin d'accès , pas de camouflage de visage ; je plisse les yeux , on reste comme çà des minutes entières et hop elle vient plus près dans le travers a 8 mètres environ elle a fini par considerer que le gros truc toutprès ne peut pas etre un humain because il ne dégage rien ; là je pouvais tirer mais pas de bracelet de fiillllllllle mais quelle émotion
encore une a l'ibex avec un jeun'ss a 3 mètres , il est resté là a regarder longtemps la femelle un peu plus bas le truc qui était contre le mur tout près et n' a pas capté le truc en question comme humain celui là je pouvais le tirer mais à 750 roros le petit avec les roubignolles c'était too much
stak- Messages : 3591
Date d'inscription : 19/12/2010
Re: "Toujours plus près" qui disaient...
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spitz- Membre Bienfaiteur
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kiowa- Membre Bienfaiteur
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