Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
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Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Avant de tarder et de ne plus avoir de temps pour la rédaction d’un petit récit, cette fois ci je me mets à l’écriture dans la foulée de l’action.
Ca m’évitera d’accumuler un peu plus de retard ….
Ayant passé une bonne partie de l’été à me faire narguer par des brocards plus malins et plus vifs que moi, Hier j’ai retrouvé ma chère Camargue et un petit peu plus de réussite.
Au programme nous avions une battue traditionnel le matin avec carabiniers, chiens et piqueurs, puis quartier libre l’après midi. Cette battue était un honneur puisque pour la première fois le groupe de chasse de « La tour du valat » invitait des archers et reconnaissait ainsi que notre mode de chasse était parfaitement légitime et efficace.
Ayant surtout fondé mes espoirs de tir pendant la battue, et sachant pertinemment que généralement les grillades de midi, le vin des sables et la canicule de 13h-17h mettent 90% des chasseurs, (dont moi), hors service, j’était loin d’imaginer que je ferai chasse à l’heure ou sangliers et Camarguais roupillent tous deux à l’ombre des tamaris.
Effectivement le matin c’est soldé par un « Fannie » complet sans l’ombre d’une bête noire, sans un seul aboiement de chien, nada … J’ai passé 3 heures à l’hombre du doyen des pins Maritime de la région que l’on surnomme « le pin de fer », 250 ans s’il vous plait ça impose le respect. J’étais à l’un des plus beau poste de Camargue et même si toutes les flèches sont restées dans le carquois, j’ai passé un très bon moment à rêvasser plus qu’autre chose.
La journée ne partait pas pour être une grande journée de chasse …
Du coup l’heure de l’apéro à été avancé et j’ai vite oublié ma petite déception du matin avec l’odeur des grillades et les palabres de ces Camarguais endurcis par le soleil, le sel, les moustiques et les ronces. Les histoires de sangliers qui se font de plus en plus rares, de pèche aux thons qui eux sont de retour, de canards, de chiens … etc fusent. Deux heures de grand bonheur quand tous se passe dans l’éthique et la convivialité comme avec cette équipe de gens du terroir passionnés par leur pays.
Décidément tous espoirs de prélèvements devenaient de plus en plus vaporeux.
14 h, j’hésite entre la sieste sous les pins et … la sieste à la maison, Quand Olivier (le responsable de la TDV) me demande d’organiser au plus tôt quelques sorties dans une partie du domaine qui jouxte des cultures de riz bientôt mures.
Le boulot reprend …
Du coup j’abandonne l’idée de la sieste, et puisque j’ai fais le trajet autant en profiter pour commencer tout de suite le repérage nécessaire à la réussite de nos interventions.
15 h, je suis sur place et j’installe Easton bien à l’ombre dans un ancien tunnel de triage des taureaux avec une bonne gamelle de flotte. Le pauvre, ce n’est pas toujours facile la vie de chien d’archer surtout quand le patron promène.
Voila le coin que certain d’entre vous connaisse pour y avoir déjà trainé arc et bottes, c’est la zone de «grand Badon» et du «grand clos».
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Je m’équipe, on ne sait jamais, en restant Leger et c’est partie pour le repérage des coulées et du trafic. La zone étant tout de même assez grande, environ 50 ha, je laisse tomber la partie constituée uniquement de joncs que je connais déjà bien, pour prospecter celle ou poussent de nombreux tamaris et quelques gros ronciers tout en longueur.
Très vite je tombe sur les trainées de boues qu’on fait des animaux en traversant la grosses roubines qui me sépare des rizières.
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Malgré la chaleur on voit que les traces ne dates pas d’il y a plusieurs jours. C’est sur il y a des sangliers dans le coin et en plus à cette heure ci sous ce soleil de plomb, ils doivent tous roupiller profondément bien a l’ombre.
Du coup je prends le vent, et je décide d’un parcours pour allier repérage et délicates visites des remises les plus abritées du soleil et les plus fraiches que je connais.
Au bout d’une heure pendant laquelle j’ai avancé silencieusement sans voir la queue d’un sanglier, j’arrive dans une vielle roubine asséchée mais dont le fond est couvert d’une herbe bien verte qui a poussé grâce à l’ombrage des berges. Sa direction étant bien dans l’axe du vent je décide de la remonter.
Bingo ! au bout d’une cinquantaine de mètre un petit sanglier (environ 30 kg) , sort de dessous trois grosses touffes de joncs à 4 mètres de mes pieds. Même s’il ne démarre pas en trombe Je n’ai pas le temps de l’aligner.
Alors que quelques temps auparavant je me serai empressé de lui couper la route pour le tirer comme je pouvais, je décide d’appliquer la technique que j’utilise maintenant systématiquement dans ces cas la,
la technique du « premier qui bouge à perdu ».
Je passe en mode «je suis un caillou» et je ne remue même plus un cil.
J’attends.
Au bout de trois bonnes minutes une petite bête rousse sort de la même cachette dans ma direction, puis pique un sprinte entre deux tamaris. Partis comme un slalomeur je décoche dans le zig alors que la cible est dans le zag, loupé ! flute …
Tout de suite je me dis qu’un 30 kg avec juste une bête rousse ce n’est pas la composition normale d’une compagnie et que du coup il y a de grande chance pour que la remise ne soit pas vide.
A nouveau sans avoir bouger je reprends mon affut devant mes touffes de joncs.
J’attends toujours et dix bonnes minutes passent pendant lesquelles je ne lâche pas des yeux l’endroit d’où sont sortie les deux premiers animaux.
C’est long, mais je ne sais pas pourquoi, dans ces moments la vous savez que vous avez raison.
Enfin ça bouge, j’en étais sur.
Je vois juste la tète d’un troisième sanglier sortir du même endroit mais cette fois ci en me tournant le dos. Ce n’est pas bien gros mais le poil sur la tète est noir m’autorisant ainsi le tir. Je monte à l’encrage, fixe le derrière du crane pil poil au milieu et je recule de 30 bon cm à un endroit du corps masqué par l'extrémité des joncs.
La flèche part et à l’impacte j’entends un gros paquet d’os qui explosent.
Le petit sanglier démarre a son tour en trombe la flèche en drapeau dans le dos mais enfoncée bien profondément.
Alors que sa course m’a semblée très maladroite au départ, je vois le vois ensuite disparaitre a toute berzingue derrière un tamaris en direction d’un énorme roncier.
Aie aie aie !!! Je sais que la flèche n’a pas traversé, (j'avais le monobloc et non le TD WAYANA avec lequel les choses auraient étées bien autrement), donc pas de trou de sorti, donc pas de sang à suivre, je ne pourrais compter que sur Easton.
Les choses se gâtent quand un quatrième sanglier se lève quelques mètres plus loin pour renter également dans le gros roncier. C’est la laie, un animal de 60-70 kg que j’aurais pu également tirer si je n’avais pas déjà une recherche à faire.
Au bout d’un quart d’heure comme plus rien ne bougeait et que cette fois ci la compagnie me semblait au complet, je suis allé chercher des indices sans y croire et récupérer ma première flèche.
Une heure plus tard j’avais endossé le lourd accoutrement indispensable pour me mesurer à l’énorme roncier en compagnie d’Easton qui du coup reprenait du service à sa plus grande joie.
Un gros bisou sur la truffe, quelques petits chuchotements à l’oreille et la longe en guise de protocole pour la recherche et c’estt parti pour retrouver ce sanglier en compagnie de Olivier qui entre temps m’a rejoint avec son arme et une stagiaire également chasseresse.
C’est cool et c’est con à la foi, mais quand le gente féminin est présente les choses sont souvent encore plus sympas.
Arrivé à l’hanchus excité comme un pou par la sortie et les odeurs fraiches de sangliers, Easton prend bien la voie au début mais revient par deux fois sur la couche de la laie au lieu de rentrer dans le roncier.
Deux heure après le tir c’est trop peu pour que le chien travail correctement. Mais ici et par ce temps nous n’avions pas le choix, car avec la chaleur une bête morte tourne très vite.
Le troisième tour fut le bon. Cette fois ci le chien rentre dans le roncier. A quatre pattes puis littéralement allongé, je le suis comme je peux. Au bout d’une vingtaine de mètres, je l’entends grogner et secouer quelque chose. Cette fois ci c’est bon, je me dépêche de le rejoindre pour éviter qu’il se blesse avec la lame si celle-ci est saillante.
En arrivant sur ce petit sanglier qui aura fait une trentaine de mètres tout de même, je pousse le cri de victoire et félicite comme il se doit mon fidele compagnon sans lequel j’aurai certainement perdu mon animal.
Voila, Un petit sanglier mais une bien belle aventure avec mon chien et comme on dit, a l’arc tous les gibiers sont des grands gibiers.
Un grand merci à Olivier pour son coup de main et sa sympathie.
Voici maintenant plus de quatre ans qu’il nous soutient pour que la régulation des sangliers soit en partie confiée a des archers dans ces zones sensibles. Je crois qu’il pense définitivement qu’il n’a pas eu tort.
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A venir les photos de ce qui c'est passé dans l'animal, la flèche à tout de mème sacrément travaillé : la colonne DEUX fois entaillée , les deux poumons puis pas mal de travail également dans le coup car en fait la flèche c'est arrété sous la peau dans le coup ...
Ca m’évitera d’accumuler un peu plus de retard ….
Ayant passé une bonne partie de l’été à me faire narguer par des brocards plus malins et plus vifs que moi, Hier j’ai retrouvé ma chère Camargue et un petit peu plus de réussite.
Au programme nous avions une battue traditionnel le matin avec carabiniers, chiens et piqueurs, puis quartier libre l’après midi. Cette battue était un honneur puisque pour la première fois le groupe de chasse de « La tour du valat » invitait des archers et reconnaissait ainsi que notre mode de chasse était parfaitement légitime et efficace.
Ayant surtout fondé mes espoirs de tir pendant la battue, et sachant pertinemment que généralement les grillades de midi, le vin des sables et la canicule de 13h-17h mettent 90% des chasseurs, (dont moi), hors service, j’était loin d’imaginer que je ferai chasse à l’heure ou sangliers et Camarguais roupillent tous deux à l’ombre des tamaris.
Effectivement le matin c’est soldé par un « Fannie » complet sans l’ombre d’une bête noire, sans un seul aboiement de chien, nada … J’ai passé 3 heures à l’hombre du doyen des pins Maritime de la région que l’on surnomme « le pin de fer », 250 ans s’il vous plait ça impose le respect. J’étais à l’un des plus beau poste de Camargue et même si toutes les flèches sont restées dans le carquois, j’ai passé un très bon moment à rêvasser plus qu’autre chose.
La journée ne partait pas pour être une grande journée de chasse …
Du coup l’heure de l’apéro à été avancé et j’ai vite oublié ma petite déception du matin avec l’odeur des grillades et les palabres de ces Camarguais endurcis par le soleil, le sel, les moustiques et les ronces. Les histoires de sangliers qui se font de plus en plus rares, de pèche aux thons qui eux sont de retour, de canards, de chiens … etc fusent. Deux heures de grand bonheur quand tous se passe dans l’éthique et la convivialité comme avec cette équipe de gens du terroir passionnés par leur pays.
Décidément tous espoirs de prélèvements devenaient de plus en plus vaporeux.
14 h, j’hésite entre la sieste sous les pins et … la sieste à la maison, Quand Olivier (le responsable de la TDV) me demande d’organiser au plus tôt quelques sorties dans une partie du domaine qui jouxte des cultures de riz bientôt mures.
Le boulot reprend …
Du coup j’abandonne l’idée de la sieste, et puisque j’ai fais le trajet autant en profiter pour commencer tout de suite le repérage nécessaire à la réussite de nos interventions.
15 h, je suis sur place et j’installe Easton bien à l’ombre dans un ancien tunnel de triage des taureaux avec une bonne gamelle de flotte. Le pauvre, ce n’est pas toujours facile la vie de chien d’archer surtout quand le patron promène.
Voila le coin que certain d’entre vous connaisse pour y avoir déjà trainé arc et bottes, c’est la zone de «grand Badon» et du «grand clos».
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Je m’équipe, on ne sait jamais, en restant Leger et c’est partie pour le repérage des coulées et du trafic. La zone étant tout de même assez grande, environ 50 ha, je laisse tomber la partie constituée uniquement de joncs que je connais déjà bien, pour prospecter celle ou poussent de nombreux tamaris et quelques gros ronciers tout en longueur.
Très vite je tombe sur les trainées de boues qu’on fait des animaux en traversant la grosses roubines qui me sépare des rizières.
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Malgré la chaleur on voit que les traces ne dates pas d’il y a plusieurs jours. C’est sur il y a des sangliers dans le coin et en plus à cette heure ci sous ce soleil de plomb, ils doivent tous roupiller profondément bien a l’ombre.
Du coup je prends le vent, et je décide d’un parcours pour allier repérage et délicates visites des remises les plus abritées du soleil et les plus fraiches que je connais.
Au bout d’une heure pendant laquelle j’ai avancé silencieusement sans voir la queue d’un sanglier, j’arrive dans une vielle roubine asséchée mais dont le fond est couvert d’une herbe bien verte qui a poussé grâce à l’ombrage des berges. Sa direction étant bien dans l’axe du vent je décide de la remonter.
Bingo ! au bout d’une cinquantaine de mètre un petit sanglier (environ 30 kg) , sort de dessous trois grosses touffes de joncs à 4 mètres de mes pieds. Même s’il ne démarre pas en trombe Je n’ai pas le temps de l’aligner.
Alors que quelques temps auparavant je me serai empressé de lui couper la route pour le tirer comme je pouvais, je décide d’appliquer la technique que j’utilise maintenant systématiquement dans ces cas la,
la technique du « premier qui bouge à perdu ».
Je passe en mode «je suis un caillou» et je ne remue même plus un cil.
J’attends.
Au bout de trois bonnes minutes une petite bête rousse sort de la même cachette dans ma direction, puis pique un sprinte entre deux tamaris. Partis comme un slalomeur je décoche dans le zig alors que la cible est dans le zag, loupé ! flute …
Tout de suite je me dis qu’un 30 kg avec juste une bête rousse ce n’est pas la composition normale d’une compagnie et que du coup il y a de grande chance pour que la remise ne soit pas vide.
A nouveau sans avoir bouger je reprends mon affut devant mes touffes de joncs.
J’attends toujours et dix bonnes minutes passent pendant lesquelles je ne lâche pas des yeux l’endroit d’où sont sortie les deux premiers animaux.
C’est long, mais je ne sais pas pourquoi, dans ces moments la vous savez que vous avez raison.
Enfin ça bouge, j’en étais sur.
Je vois juste la tète d’un troisième sanglier sortir du même endroit mais cette fois ci en me tournant le dos. Ce n’est pas bien gros mais le poil sur la tète est noir m’autorisant ainsi le tir. Je monte à l’encrage, fixe le derrière du crane pil poil au milieu et je recule de 30 bon cm à un endroit du corps masqué par l'extrémité des joncs.
La flèche part et à l’impacte j’entends un gros paquet d’os qui explosent.
Le petit sanglier démarre a son tour en trombe la flèche en drapeau dans le dos mais enfoncée bien profondément.
Alors que sa course m’a semblée très maladroite au départ, je vois le vois ensuite disparaitre a toute berzingue derrière un tamaris en direction d’un énorme roncier.
Aie aie aie !!! Je sais que la flèche n’a pas traversé, (j'avais le monobloc et non le TD WAYANA avec lequel les choses auraient étées bien autrement), donc pas de trou de sorti, donc pas de sang à suivre, je ne pourrais compter que sur Easton.
Les choses se gâtent quand un quatrième sanglier se lève quelques mètres plus loin pour renter également dans le gros roncier. C’est la laie, un animal de 60-70 kg que j’aurais pu également tirer si je n’avais pas déjà une recherche à faire.
Au bout d’un quart d’heure comme plus rien ne bougeait et que cette fois ci la compagnie me semblait au complet, je suis allé chercher des indices sans y croire et récupérer ma première flèche.
Une heure plus tard j’avais endossé le lourd accoutrement indispensable pour me mesurer à l’énorme roncier en compagnie d’Easton qui du coup reprenait du service à sa plus grande joie.
Un gros bisou sur la truffe, quelques petits chuchotements à l’oreille et la longe en guise de protocole pour la recherche et c’estt parti pour retrouver ce sanglier en compagnie de Olivier qui entre temps m’a rejoint avec son arme et une stagiaire également chasseresse.
C’est cool et c’est con à la foi, mais quand le gente féminin est présente les choses sont souvent encore plus sympas.
Arrivé à l’hanchus excité comme un pou par la sortie et les odeurs fraiches de sangliers, Easton prend bien la voie au début mais revient par deux fois sur la couche de la laie au lieu de rentrer dans le roncier.
Deux heure après le tir c’est trop peu pour que le chien travail correctement. Mais ici et par ce temps nous n’avions pas le choix, car avec la chaleur une bête morte tourne très vite.
Le troisième tour fut le bon. Cette fois ci le chien rentre dans le roncier. A quatre pattes puis littéralement allongé, je le suis comme je peux. Au bout d’une vingtaine de mètres, je l’entends grogner et secouer quelque chose. Cette fois ci c’est bon, je me dépêche de le rejoindre pour éviter qu’il se blesse avec la lame si celle-ci est saillante.
En arrivant sur ce petit sanglier qui aura fait une trentaine de mètres tout de même, je pousse le cri de victoire et félicite comme il se doit mon fidele compagnon sans lequel j’aurai certainement perdu mon animal.
Voila, Un petit sanglier mais une bien belle aventure avec mon chien et comme on dit, a l’arc tous les gibiers sont des grands gibiers.
Un grand merci à Olivier pour son coup de main et sa sympathie.
Voici maintenant plus de quatre ans qu’il nous soutient pour que la régulation des sangliers soit en partie confiée a des archers dans ces zones sensibles. Je crois qu’il pense définitivement qu’il n’a pas eu tort.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
A venir les photos de ce qui c'est passé dans l'animal, la flèche à tout de mème sacrément travaillé : la colonne DEUX fois entaillée , les deux poumons puis pas mal de travail également dans le coup car en fait la flèche c'est arrété sous la peau dans le coup ...
acrosylve- Messages : 2040
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 56
Localisation : Le sud pas loin de Massillia.
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
BRAVO, après une battue c'était pas gagné. Magnifique lecture du terrain, superbe tir et recherche, que du bonheur, merci pour le partage.
fred- Messages : 3799
Date d'inscription : 13/12/2010
Age : 56
Localisation : la chasse à l'arc mais pas que........
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Magie du sud ...... Soleil, Apéro, Grillade !!!
Suscrofa04- Messages : 197
Date d'inscription : 06/06/2011
Age : 70
Localisation : Alpes... mais au Sud
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
C'est magnifique
Fred 64- Messages : 354
Date d'inscription : 21/04/2011
Age : 58
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
ahhh cette camargue , ça semble bien un lieu où il doit faire bon se perdre tout près des roseaux
merci a toi , on y est presque dans ton monde en te lisant
merci a toi , on y est presque dans ton monde en te lisant
stak- Messages : 3591
Date d'inscription : 19/12/2010
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Beau moment de chasse avec la réussite au bout.
Félicitations.
MON Wayana arrive la semaine prochaine !
Félicitations.
MON Wayana arrive la semaine prochaine !
Le vieux Bill- Messages : 551
Date d'inscription : 22/12/2010
Age : 67
Localisation : Corse
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
chapeau bas !
ca , c'est de l'action de chasse.
on y était avec toi ,et après un bon moment sans chasser, ça fait monter l'envie.
après avoir gouté le soleil d'en bas, bravo pour ton courage de bouger sous la chaleur avec ton barda de recherche.
bravo à Easton également.
ca , c'est de l'action de chasse.
on y était avec toi ,et après un bon moment sans chasser, ça fait monter l'envie.
après avoir gouté le soleil d'en bas, bravo pour ton courage de bouger sous la chaleur avec ton barda de recherche.
bravo à Easton également.
_________________
En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill)
spitz- Membre Bienfaiteur
- Messages : 3594
Date d'inscription : 14/12/2010
Age : 64
Localisation : moselle
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
je comprend que les conditions ont étaient dur , j' étais non loin de la tour du vallat il y a deux semaines de cela et en plus de cette chaleur écrasante , le soir il faut faire face aux moustiques !!!
bravo pour cette belle action de chasse
bravo pour cette belle action de chasse
frarc- Messages : 742
Date d'inscription : 19/12/2010
Age : 44
Localisation : entre beauce et perche
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Le vieux Bill a écrit:Beau moment de chasse avec la réussite au bout.
Félicitations.
MON Wayana arrive la semaine prochaine !
Moi je pense que je l'ai vu ... une poignée de type "longbow" ?..........
Super récit comme à chaque fois !
caméléoliv- Messages : 489
Date d'inscription : 07/01/2012
Age : 43
Localisation : Loire Atlantique
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Super récit, bravo pour cette chasse si pénible dans un si rude climat et terrain:t+:
Finalement l'apéro te réussi:g-:
Si tu veux éviter les ronçes, je te montrerais comment faire un carreau:o+:
Finalement l'apéro te réussi:g-:
Si tu veux éviter les ronçes, je te montrerais comment faire un carreau:o+:
kiowa- Membre Bienfaiteur
- Messages : 3003
Date d'inscription : 19/12/2010
Age : 60
Localisation : parfois là, parfois ailleurs.... .
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Merci les amis, mais vous savez, je n'ai pas tant de mérite car dans un coin pareille, entouré de gens pareilles, vous oubliez vite les moustiques, les piquants et la chaleur.
Vous choppez le virus du marais et de tous ses trésors, vous etes pationné par la chasse autenthique et vous etes capable de vous adapter à un biotope athipyque, la Camargue est un véritable paradis pour vous si vous en acceptez les règles et les contraintes.
Bientot un autre exemple d'adaptation du chasseur à son milieu ....
Vous choppez le virus du marais et de tous ses trésors, vous etes pationné par la chasse autenthique et vous etes capable de vous adapter à un biotope athipyque, la Camargue est un véritable paradis pour vous si vous en acceptez les règles et les contraintes.
Bientot un autre exemple d'adaptation du chasseur à son milieu ....
acrosylve- Messages : 2040
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 56
Localisation : Le sud pas loin de Massillia.
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
acrosylve..tu ne serai pas de famille avec un certain Pagnol ?.super récit.
lionel
lionel
sierraleonn- Messages : 878
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 59
Localisation : montrevault 49
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
SUPER MENTOR la saison commence plutôt bien:affraid:
wakatanka- Messages : 203
Date d'inscription : 01/02/2011
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Bravo ...belle histoire
Et à la broche c'est la taille idéal , bonne appétit .
Et à la broche c'est la taille idéal , bonne appétit .
arnaud 45- Messages : 630
Date d'inscription : 12/01/2011
Age : 54
Localisation : entre Loire et Canal
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Merci pour ce bon moment de partage , belle conclusion de cette journée conviviale
ttk- Membre Bienfaiteur
- Messages : 3123
Date d'inscription : 13/12/2010
Age : 53
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
bravo à toi !
_________________
quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console...
foudarme- Messages : 6176
Date d'inscription : 13/12/2010
Localisation : ici puis là...mais jamais lontemps!
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Bravo Yann. La saison s'annonce difficile pour les sangliers de Camargue
Hector de Troie- Messages : 3954
Date d'inscription : 13/12/2010
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
J'ai la BROCHE si tu veux
wakatanka- Messages : 203
Date d'inscription : 01/02/2011
kibok- Membre Bienfaiteur
- Messages : 11177
Date d'inscription : 13/12/2010
Localisation : TRUE-SUD
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
bravo pour cette chasse et ce magnifique récit:t+:
Robindelarbre- Messages : 1309
Date d'inscription : 31/03/2011
Age : 55
Localisation : sud GIRONDE
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Tes récits de chasse sont toujours un régal, merci et (encore !) bravo Yann !
_________________
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"La tradition, ce n'est pas le passé, c'est ce qui ne passe pas." (Dominique Venner)
Manu87- Membre Bienfaiteur
- Messages : 2674
Date d'inscription : 19/12/2010
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Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
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foudarme- Messages : 6176
Date d'inscription : 13/12/2010
Localisation : ici puis là...mais jamais lontemps!
Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Bravo yann et easton
nikou- Messages : 653
Date d'inscription : 16/12/2010
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Re: Camargue, "le premier qui bouge à perdu"
Félicitation !
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