clac !

Bravo, vive les djeun's

Longue carrière a venir....   

Salut jeune lycéen,
Félicitations pour ce sanglier, tu commences a devenir insolent envers les anciens. Je vais demander à ton père de te retirer l'arc
que tu puisses passer ton BAC avec succés. Tes pensées ne sont pas là où elles doivent être. Concentre toi bien sur tes études et ne viens pas nous titiller, un peu de respect pour les vieux. Luc m'a raconté ton exploit,une flêche magnifique qui a scotché ton sanglier , tu as pu admirer le debut et la fin de ton action de chasse. Encore une fois bravo. A+ Richard

BRAAAAAVVOOOOO !!!

   Là bas besoin de   de sang

acrosylve a écrit:     

il y a l'air d'avoir un gros trous , big jim ou sharc 2" ???

En tout cas bravo le fiston, ça motive pour s'y mètre aussi.

  

thunderhead did the job  

Salut les amis, je profite de mes dernières heures de liberté (avant de courir pour esquiver les traits
de mon père à la vue des résultats !!  ) pour vous transmettre le récit :

Avant l’effort le réconfort, c’est pourquoi je vais à la chasse me détendre l’esprit avant la longue
semaine du bac.

Me voilà sur mon TS récemment installé, au bout de 30 minutes j’entends des craquements, l’esprit
concentré et l’ouïe affutée me permettent de visualiser maitre renard qui se faufile a travers les
branches et baliveaux pour passer a une trentaine de mètres, crotte alors mais je suis tout de même
satisfait de ne pas rentrer sans avoir rien vu et rempli de frustration.

Malgré la température élevée le bois devient frais et le crépuscule s’installe, le pull n’est pas de trop.
 
21h10 je reçois un sms de mon père pour vérifier que je ne suis pas pendu à l’arbre par mon harnais
et que tout va bien, en rangeant mon téléphone je lève la tête et là quelque chose sur la coulée
secondaire, ça ne fait pas de bruit mais c’est sombre, très vite le rythme cardiaque s’affole, je saisis
mon arc, la main d’arc à la fois forte et tremblotante.
 
Deux sangliers de 40/45 kilos sortent de la coulée et j’ai peu de temps pour les identifier, je n’y
parviens pas et pense à une remarque faite quelques jours auparavant sur le fait que deux laies du
même poids vadrouillent seules pour ensuite faire sortir leurs petits en sécurité.

Je reste immobile.
 
Ces deux bêtes passent à une dizaine de mètres et entrent dans de la végétation, l’adrénaline
descend avec du mal, que c’est bon !!

Ayant décidé d’attendre 5 minutes pour descendre du TS sans déranger, j’espère toujours un
miracle, et c’est là qu’il se produit, des bruits d’un trot lourd descendent vers moi et soudain un
souffle puissant et court, digne d’un sanglier se fait entendre.
Je prends sur moi pour attendre 2
minutes encore, sans bouger mais tendu comme un string.  

Puis je vois un animal isolé arrêté à 4 mètres de moi, reniflant les odeurs en direction du passage
qu’avaient empruntées les laies, je remarque avec grand plaisir une belle paire de testicules, ce qui
me donne le droit de tenter ma chance.

Là, tout s’enchaine, je reprends l’arc tandis que monsieur préfère humer les odeurs de ces dames,
arme tout en me levant un peu, et lâche la corde presque « sans faire exprès », tout naturellement,
il couine un coup, démarre en trombe, je le vois pendant 2 secondes prendre la direction du grand
talus d’où il est arrivé, pente qui malheureusement sera trop raide pour lui.

Il basculera sur le côté, et roulera jusqu’ (presque) au pied de mon TS.  

Distance de tir : 4m , presque vertical

Distance de fuite : 10 à 15 m, mort en quelques secondes : cœur transpercé et sortie de flèche entre
les pattes avant.

Bref, que du bonheur !!!

Voilà de quoi rêvasser lors des épreuves qui se sont bien déroulées. 

ouch   


 BRAVO !!!!

Vulpinus a écrit:Salut les amis, je profite de mes dernières heures de liberté (avant de courir pour esquiver les traits
de mon père à la vue des résultats !!  ) pour vous transmettre le récit :

Avant l’effort le réconfort, c’est pourquoi je vais à la chasse me détendre l’esprit avant la longue
semaine du bac.

Me voilà sur mon TS récemment installé, au bout de 30 minutes j’entends des craquements, l’esprit
concentré et l’ouïe affutée me permettent de visualiser maitre renard qui se faufile a travers les
branches et baliveaux pour passer a une trentaine de mètres, crotte alors mais je suis tout de même
satisfait de ne pas rentrer sans avoir rien vu et rempli de frustration.

Malgré la température élevée le bois devient frais et le crépuscule s’installe, le pull n’est pas de trop.
 
21h10 je reçois un sms de mon père pour vérifier que je ne suis pas pendu à l’arbre par mon harnais
et que tout va bien, en rangeant mon téléphone je lève la tête et là quelque chose sur la coulée
secondaire, ça ne fait pas de bruit mais c’est sombre, très vite le rythme cardiaque s’affole, je saisis
mon arc, la main d’arc à la fois forte et tremblotante.
 
Deux sangliers de 40/45 kilos sortent de la coulée et j’ai peu de temps pour les identifier, je n’y
parviens pas et pense à une remarque faite quelques jours auparavant sur le fait que deux laies du
même poids vadrouillent seules pour ensuite faire sortir leurs petits en sécurité.

Je reste immobile.
 
Ces deux bêtes passent à une dizaine de mètres et entrent dans de la végétation, l’adrénaline
descend avec du mal, que c’est bon !!

Ayant décidé d’attendre 5 minutes pour descendre du TS sans déranger, j’espère toujours un
miracle, et c’est là qu’il se produit, des bruits d’un trot lourd descendent vers moi et soudain un
souffle puissant et court, digne d’un sanglier se fait entendre.
Je prends sur moi pour attendre 2
minutes encore, sans bouger mais tendu comme un string.  

Puis je vois un animal isolé arrêté à 4 mètres de moi, reniflant les odeurs en direction du passage
qu’avaient empruntées les laies, je remarque avec grand plaisir une belle paire de testicules, ce qui
me donne le droit de tenter ma chance.

Là, tout s’enchaine, je reprends l’arc tandis que monsieur préfère humer les odeurs de ces dames,
arme tout en me levant un peu, et lâche la corde presque « sans faire exprès », tout naturellement,
il couine un coup, démarre en trombe, je le vois pendant 2 secondes prendre la direction du grand
talus d’où il est arrivé, pente qui malheureusement sera trop raide pour lui.

Il basculera sur le côté, et roulera jusqu’ (presque) au pied de mon TS.  

Distance de tir : 4m , presque vertical

Distance de fuite : 10 à 15 m, mort en quelques secondes : cœur transpercé et sortie de flèche entre
les pattes avant.

Bref, que du bonheur !!!

Voilà de quoi rêvasser lors des épreuves qui se sont bien déroulées. 

Beau récit et belle flèche ! Bravo à toi !
C'est toi qui vient faire tes études à Troyes ?
Prend du matos on trouvera à t'occuper quelques week end !

Fidjbow a écrit:Beau récit et belle flèche ! Bravo à toi !
C'est toi qui vient faire tes études à Troyes ?
Prend du matos on trouvera à t'occuper quelques week end !

yes c'est moi !    
 proposition plutôt alléchante  

Ce sera avec plaisir.
On reste en contact + regarde nos dates de chasse (post sur ATO ou mon site : fidjbow.com)
Et bientôt une page association pour l'aube sur ATO