Dans l'Atelier du Facteur d'Arc
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Dans l'Atelier du Facteur d'Arc
En exclusivité pour ATO, je vous propose aujourd'hui le premier épisode d'un petit feuilleton photos pour vous permettre de mieux connaître la réalité du travail de facteur d'arc et en particulier son caractère très artisanal, qui gagne à être connu. Chacun pourra ainsi mieux se représenter comment a pu naître son arc, et comment naîtra le prochain peut être...
Première étape, aller chercher auprès de l'importateur les bois spécifiques dont sont fabriquées les poignées. Le choix se porte sur des bois exotiques qui présentent toutes les qualités requises : esthétique, densité, solidité.
Pour la densité, aucun doute : 300 kg de bois à l'arrière du monospace ! Habiter non loin de la mer permet d'aller chercher et choisir directement les grumes chez les importateurs maritimes.
Voici des grumes d'amourette, d'un diamètre de 20 cm, mais pesant quand même 60 kg ! Dans un morceau de cette qualité, non fendu, seront tirées environ 7 poignées d'arc.
Voici les carrés dans lesquels seront découpées les poignées. Chaque morceau mesure 10 x 10 x 60 cm.
Vue des tranches de grumes d'ébène de Macassar. Je suis vraiment heureux d'avoir pu découvrir et acquérir un bois de cette qualité exceptionnelle, aux veinages somptueux, nuancés et réguliers. Je visualise déjà les poignées contenues dedans !
Une autre essence : le bois de violette. Beaucoup d'aubier et peu de bois de coeur, mais une beauté et une densité (1,2) qui justifient bien son usage en facture d'arc.
Un quartier de ziricote : ce bois a une teinte verdâtre lorsqu'il est coupé récemment, et deviendra brun en séchant, au contact de l'air. Une fois débité en carrés, il lui faudra 1 an 1/2 à 2 ans avant d'avoir atteint un degré de séchage parfait. La facture d'arc suppose aussi de gérer un fond de roulement pour tenir compte de ces temps de séchage naturel, incompressibles.
Trois heures de découpe...
...et le résultat : cocobolo, palissandre, ébène, ziricote, zebrano, violette, amourette...
A suivre !...
Première étape, aller chercher auprès de l'importateur les bois spécifiques dont sont fabriquées les poignées. Le choix se porte sur des bois exotiques qui présentent toutes les qualités requises : esthétique, densité, solidité.
Pour la densité, aucun doute : 300 kg de bois à l'arrière du monospace ! Habiter non loin de la mer permet d'aller chercher et choisir directement les grumes chez les importateurs maritimes.
Voici des grumes d'amourette, d'un diamètre de 20 cm, mais pesant quand même 60 kg ! Dans un morceau de cette qualité, non fendu, seront tirées environ 7 poignées d'arc.
Voici les carrés dans lesquels seront découpées les poignées. Chaque morceau mesure 10 x 10 x 60 cm.
Vue des tranches de grumes d'ébène de Macassar. Je suis vraiment heureux d'avoir pu découvrir et acquérir un bois de cette qualité exceptionnelle, aux veinages somptueux, nuancés et réguliers. Je visualise déjà les poignées contenues dedans !
Une autre essence : le bois de violette. Beaucoup d'aubier et peu de bois de coeur, mais une beauté et une densité (1,2) qui justifient bien son usage en facture d'arc.
Un quartier de ziricote : ce bois a une teinte verdâtre lorsqu'il est coupé récemment, et deviendra brun en séchant, au contact de l'air. Une fois débité en carrés, il lui faudra 1 an 1/2 à 2 ans avant d'avoir atteint un degré de séchage parfait. La facture d'arc suppose aussi de gérer un fond de roulement pour tenir compte de ces temps de séchage naturel, incompressibles.
Trois heures de découpe...
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A suivre !...
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