Tir d’été, préparation et action

Les brocs vus à la caméra l’ont été le matin... entre 7:00 et 9:15 !

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Belle capture mais quel biotope compliqué ! Branches et brindilles tous azimuts… la rançon du soleil.

Petite sortie hier soir avec de bien meilleures conditions météo. Deux liévres m’on tenu compagnie pendant toute la durée de l’affût. Dix minutes après le coucher de soleil , un chevreuil sort à 70/80 metres dans mes deux heures. Jumelles : c’est une chevrette mais vigilance, un mâle peut être dans le coin. Après deux ou trois feintes au bord du bois, elle vient droit dans ma direction et passe entre le bois et ma petit haie (trajectoire logique), 
à moins de 10 mètres (première photo). Pas facile de manipuler le téléphone avec l’arc dans une main et les gants. Même infimes, elle a dû détecter mes mouvement et passe dans le maïs, à moins de trente mètres, un peu agitée et cherchant à voir ce qui se passe. Elle tourne et retourne, part au galop, ouvre bien son miroir et lâche[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] de copieux aboiements. Finalement, elle abandonne les mais pour le bois, revient encore une fois à ma hauteur en aboyant et c’est fini... comme les photos ; ça fout vraiment le bordel.

Ah oui assez compliqué 

Un vallon qui a brûlé il y a quelques années... de la végétation à hauteur d’homme et que peu d’arbre! 

C’est d’ailleurs un des rares debout.
Installation du tree stand a presque 6 m de hauteur, un camouflage naturel avec les branches mais une visibilité plus lointaine et les coulées entre les régénérations de chênes verts et kermès ! 

Un autre visiteur régulier :
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6 metres de haut !!! A quelle distance se trouve le tir « idéal » ?

CANAIMA a écrit:6 metres de haut !!! A quelle distance se trouve le tir « idéal » ?

7 m télémetré avant le buisson
Derrière ce dernier c’est plus dégagé... 10m voire un peu plus suivant le passage.

De toute façon si cela ne se présente pas de façon optimale, la flèche restera sur l’arc !

A cette distance et à cette hauteur tu auras un angle dingue et un tir imprenable sur du sanglier ; impossible d’éviter la colonne et d’atteindre les organes de la zone vitale. Fais un essai dans des conditions sur le gros sanglier au pas de natur’foam et tu prendras peur. Quand j’avais vu les photos anatomiques de Yann, c’était la première déduction qui m’était venue à l'esprit.

Merci pour ce reportage

Bien voila, c'est fait, ouverture dans la poche et quelle ouverture.

 Un moment exceptionnel par la chasse bien sur, mais ce coup ci, surtout par le partage de ces émotions un arc à la mains avec un petit bonhomme qui ce jour là à enfilé les bottes d'un grand chasseur.

Avant de rédiger une vraie histoire, voici en mode un peu télégraphique un résumé d'une ouverture du sanglier en tir d'éte dans la brousse provencale.

Tout commence par un repérage soigneux des remises et des zones de gagnage.

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Ensuite j'etudie tous les chemins qui ménnent de l'un à l'autre et je tache de savoir à peu pret qui passent ou avec des techniques tradies qui sont loin de ces cameras qui ne sont décidement pas mon truc. La miènne est toujours dans ça boite toute neuve depuis 2 ans.....

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Vient une phase que j'adore, l'observation de loin sur le terrain aux postes qui m'ont semblés propices aux rencontres. A ces moments là je note les heures de frequentations et à partir de trois passages au meme moment je concidère que l'endrois en intérréssant.

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Ensuite installation des postes, ça je vous en ai deja parlé.

Avec l'arrété dans la poche c'est maintenant véritablement l'heure de l'ouverture et cette année j'aimerai bien partager au moins une action rapprochée, sans forcement un prélèvement, avec Baptiste le fils de la patronne du domaine qui me laisse réguler les sangliers chez elle.

Première sortie  grrrrrr .... le giro broyeur vient d'étre passé sur la coulée par laquelle tous les soirs arrivaient deux sangliers très régulièrement. Les animaux sortent bien à l'heure mais 50 m plus loin .

C'est la chasse.

Deuxième sortie. Là St Hubert nous offre un lot de consolation : La pluie. Chez nous après une longue periode de sécherèsse ou le sol est devenu du beton, lorsque celui ci est d'un coup noyé, toute la vermine remonte et s'offre à sus scroffa. 
Ces jours là c'est comme certains jours de renverse dans le monde de la chasse sous marine, faut tout abandonner et faut sortir.

Sur la route  vers 20 h pour aller chercher un Baptiste tout excité, je distingue deja très nettement plusieurs points noirs qui se sont mis en quette frénétique d'un repas protéiné.

Du coup changement de stratégie, adaptation, et je decide d'abandonner le poste pour une chasse à l'approche. Je connais bien le territoire, le parcours est deja dans ma tête et je sais que faute de sanglier dans le coffre de la voiture, Baptiste aura au moins du spectacle.

La suite de l'histoire se sera plus tard. En attendant juste trois petites photos d'une soirée et d'un lendement magiques ou après un tir à 4 metres mon padawan, (lapsus....), collé dans mon dos et qui à fait partis integrante de l'action, n'a pas manqué une miètte de l'action.

Bonne chasse à vous tous.


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Beau baptême  pour le petit baptiste. Et belle ouverture pour toi

Il n'a pas l'air de craindre la gadoue, qui plus est !...

Je parle du bambin !...

...pour l'arc, on le savait déjà !...

Super !!! On attend le récit. Les « techniques tradi » c’est mettre du sable frais sur les passages ? Précices stp ? C’est interessant. J’utilise beaucoup les caméras pour gagner un temps qui me manque (on a pas tous commencé à chasser il y a plus de trente ans) mais si tes techniques sont efficaces (ça a l’air), applicables à d’autres territoires/animaux et pas trop chronophage, pourquoi pas les appliquer ?

C'est ça. L'interet c'est qu'avec ce genre de methode tu surveille le nombre de coulée que tu veux rapidement alors qu'avec la camera, à moins d'en acheter un wagon et de transformer la foret en plateau télé, tu surveille que l'endroit ou il y a une cam.

Les petites baguettes aussi fonctionnent bien. Moi j'en met à differentes hauteur pour avoir une idee de la taille de l'animal et le sens dans lequel elles sont déplacées m'indique la direction de passage.

Plus technique, le vieux reveil à pile que tu installe au bout d'une petite ficelle acrochée à la pile et tendu en teavers de la coulée. Lorsque l'animal passe la pile est arrachée et le reveil te donne l'heure du passage  .

Avec ces indicateurs bien placés sur un territoire à surveiller vous n'avez pas la frimousse de vos hotes en photo mais par contre vous avez rapidement une idée trés nette des lieux de passage et de l'occupation général d'une zone.

Pour les photos du beaux trophé je prefère mes jumelles et le Lumix.

champions du monde les camarguais   

Merci pou les précisions Yann. Pas idiot le coup du sable mais quand tu es dans une forêt de feuillus, c’est assez compliqué d’en trouver. Et puis quand tu vas au chevreuil d’été, tout ce que tu fais ne te renseigneras pas sur le sexe et les particularités de l’animal. Ceci étant, une fois que tu as validé qu’il y a du monde par ta méthode ou l’usage des caméras (j’en ai 4 dans un rayon de 30 metres autour du TS de la tête bizzarre), rien ne remplacera l’occupation du terrain.

Trop bon!!! J'attendais que cette journée sans fin se termine pour lire ces quelques lignes...vivement le récit de cette ouverture de branquignole !!! Félicitations !!!!

Seb.Messina a écrit:Les brocs vus à la caméra l’ont été le matin... entre 7:00 et 9:15 !

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Jolies perlures on croise les doigts

grégonimo a écrit:Trop bon!!! J'attendais que cette journée sans fin se termine pour lire ces quelques lignes...vivement le récit de cette ouverture de branquignole !!! Félicitations !!!!

Le récit dans le prochain chasse à l'arc pour que Baptiste puisse montrer ça à ses copains dans la cours d'école

CANAIMA a écrit:C’etait à Suriane ?

 Oui, 
la prochaine fois que tu viens chercher du Mblanc, prends ton arc. Tu chargera peut être un autre colis avec les cartons .

Super reportage et complicité entre père et fils

Je note, merci. Le stock baisse, une bonne raison pour filer plein sud.

olivier c a écrit:Super reportage et complicité entre père et fils

Non non, le fils de la patronne du domaine. Le miens se débrouille deja tous seul avec un arc 

acrosylve a écrit:

olivier c a écrit:Super reportage et complicité entre père et fils

Non non, le fils de la patronne du domaine. Le miens se débrouille deja tous seul avec un arc 

c est bien de transmettre

Oui et pas qu’aux petits …

J’aime les lièvres en été. Ils me tiennent souvent compagnie lors de longs affuts sur le TS. Mieux que la montre ou le clocher, ils coupent les heures en quart qui paraissent moins longs. Ils sont amusants à regarder quand ils se dressent sur leurs postérieures pour essayer de voir au delà de l’horizon herbeux, les oreilles tournant à 360° comme les antennes des google cars. Mais surtout, ce sont de superbes auxiliaires de surveillance. Quand on commence à comprendre leur gestuelle, ça devient vraiment utile. Hier, mon lièvre de la soirée est apparu dans mes 13.00 à environ 150 mètres. Il est resté là un bon moment à se goinfrer d luzerne. Au bout du demi heure, il s’est rapproché et à coupé la distance en deux. Il est resté là, gité en face de moi, jusqu’à ce que le soleil atteigne la lisière de l’autre côté du spot à plus de 700 mètres. Il s’est encore plus rapproché, m’a dépassé et s’est calé à une petite trentaine de mètres, dans mes 10.00 heures et à 5 mètres face à la lisière de mon accacia. Je le surveiile de temps en temps en me disant que s’il se rapproche je ferai un simulation de tir pour m’occuper. 21.30. Le soleil a disparu ; money time ! Soudain le lièvre revient vers moi à fond la caisse, passe devant suivi d’un autre gros lièvre qui le course. Trop vite pour ma simulation… F..ck ! Le lièvre est un beau renard !!! Quand le lièvre (le vrai) a disparu dans le bous sur ma droite, il s’arrête à un vingtaine de mètres pour s’interesserà un rongeur. La décoch est mauvaise et le tir bruyant : la flèche était à la bonne hauteur mais le goupil alerté par le bruit du yir s’est projetté en avant dans un petit bond, suffisant pour que la flèche se plante 20 cm en arrière de la queue. Couillon !!! Tirer à 20 metres sur un animal aussi vif… Je reste là plus d’un quart d’heure à regarder ma lumineuse verte. Beau vert luisant au milieu de l’étendue de ma connerie. Il y a un chevreuil qui apparait exactement là où le lièvre est sorti il y a deux heures. Il vient dans ma direction. Jumelles. Un brocard. 
Il continue d’approcher, droit sur moi. Je jumelle discrètement et découvre une tête bizarre. Le voilà enfin : première rencontre. Quand il arrive à une dizaine de mètres de l’encoche il bifurque et passe en face de moi à une trentaine de mètres. Intrigué par l’encoche, s’agite un peu et commence ses manoeuvres et feintes de vérifications. Il ne se rapproche pas et me dépasse pour disparaitre dans la haie. Belle soirée ! J’aime les lièvres en été.

Ambiance bien restituée, superbe!!