Camargue & aventures des archers dans le marais

Deux nouveaux sangliers sont tombés dans les marais ces derniers jours. Cette fois ci il sera difficile de remettre l'efficacité des archers en question.
Comme il reste encore deux jours de chasse, aujourd'hui et demain, je vous met juste deux petites photos. Mais promis juré, des la fermeture je vous prépare avec soin les recits de toutes ces aventures.
Voici deux jolis males de 6o-65 kg, le mein et 65-70 kg celui de julien, qui n'ont pas fait un pli et que nous avons sortis du marais dans la foulé après les tirs.
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A plus et bonne chance à tous ceux qui comme nous ont la chance de pouvoir encore un peu trainer leur arc dans les bois.

ça devient lassant












....ok je suis un peu jaloux

Tiens, Yann a encore tué un sanglier...


Bon, allez, montre la nous la carabine sur les photos maintenant...

Je te taquine, c'est impressionnant !

Bravo, belles flèches !

trop fort les hommes des marais !!! heureusement dans les montagnes ils sont moins forts sinon on serait tous en depression en region PACA

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signé un gros jaloux !

que vous dire de plus :

c est bien les gars , continuez comme ça , ça nous réchauffe ................. échauffe

Hector de Troie a écrit:ça devient lassant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]












....ok je suis un peu jaloux

t'as pas faux...

mais marais ..cage ? c'est un parc cloturé ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



bravo les gars !!

bravo à vous deux , on attend les récits de ces aventures !!!

que dire d'autre..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et vive les réçits.

Bravo les gars[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], on attend les récits pour les détails croustillants, atteinte, fleches utilisées, réactions des animaux aux tirs .....

Vous etes au top [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pfff! Encore....

Qu'on se rassure ça va pas durer!

Ben oui, à ce rythme les deux ou trois rescapés du marais vont mourir avant la fermeture!

Un autre jaloux...

Merci les gars,
hier soir ça à été très chaud et il s'en ai fallut de peu pour que j'embroche un nouveau sanglier.
Juste avant de sortir le groin des roseaux dans le clair ou je l'atendait l'animal est passé sur la coulée que j'avais emprunté pour l'approcher. Alerté par l'odeur que j'ai du laisser sur quelques roseaux il a joué a cache cache avec moi metant mes nerfs à rude épreuve.
Pratiquement Une heure à jongler avec le vent, les coulées, l'eau et les toutes petites clairières dans cette foret de roseaux pour l'appercevoir ...
Je l'ai eu au plus pret à trois metres, je l'entendais renifler et soufler, faire trois pas dans ma direction puis repartir en arrière ...
Je crois que je suis tombé sur un gros malin qui à très bien joué, alors respect à l'adversaire, celui-ci méritait de s'en sortir à bon compte.

Ce soir c'etait plus hypique, invité par un proprietaire privé avec mon ami Claude, nous avons aprocher un 80 kg qui semblait bien occupé au milieu d'un champs de riz pourtant moissoné.
Je vous passe les details, mais à la fin, quand la nuit est tombée et que nous avons abandoné car il nous etait impossible d'approché le coco a moins de 30 m, quelle à été notre surprise quand quatre carabiniers sont venus nous taper sur l'épaule en nous demendant ce que l'on fesait là ...
En fait ce sanglier que nous suivions depuis sa remise, avait tiré droit sur un tas de mais placé judicieusement par les voisins sur une toute, toute petit enclave que nous ne conaissions pas à l'interieure du domaine sur lequel nous etions invité...
Après un échange de bons procédés, les uns oubliant le dépassement de limite, les autres le tas de mais, tous c'est bien terminé et j'en rigole encore. Je dis ça mais quand quatre Camarguais armés jusqu'au dents sont venus me taper sur l'épaule, je ne faisait pas le fier .
Bon demain : "the last day", j'espère que mon gros malin sera au mème endrois pour jouer la revanche ....

ahhhhhhhhhhhhhhhh enfin c'est la fermeture

signé un jaloux torturé

Quand je pense qu'a l'heure ou je tapote sur mon clavier, le Yann il est peu être en train de peler!

O'MANU a écrit:Quand je pense qu'a l'heure ou je tapote sur mon clavier, le Yann il est peu être en train de peler!

Tu aurais reçu un appel ou un texto ????

Seb.Messina a écrit:

O'MANU a écrit:Quand je pense qu'a l'heure ou je tapote sur mon clavier, le Yann il est peu être en train de peler!

Tu aurais reçu un appel ou un texto ????

C'est pas faux! du coup j'ai dormi comme un bébé.

Allez c'est bon vous pouvez vous rassurer, mème si une de mes flèches a bien faillis sortir de mon arc, nous avons quitté le marais sans en avoir prélevé un de ces habitants.
Faut dire qu'en cette fin de saison et avec la pleine lune il n'y avait pas grand chose qui bougeait. Nous etions quatre et avant que je ne m'aventure à un endrois ou nous n'avions jamais mis les pieds, nous n'avons entendu pataugés que 6 ou 7 sangliers.
Ce n'est que vers 18 h 30 que je me suis decidé à rejoindre l' île en face de l'observatoir sur laquelle nous n'avions jamais mis les pieds. Située carement au milieu du lac j'ai traversé la flote tout doucement avec les waders et arrivé en bordure des roseaux j'ai commencé à entendre grogner ... ça y est, j'etais passé en mode " traque"...
Toujours avec la meme technique en suivant délicatement la bordure de l'ile en fonction du vent et ces animaux qui etaient maintenant sur pieds mais encore cachés par les roseaux, je me suis aproché a moins de 10 m d'eux.

ca grognait et sa couinait plutot fort laissant à penser qu'une belle compagnie se trouvait là. Au bout d'un certain temps j'ai capté que les sangliers emmené par la bete de tète allaient sortir de l'ile pour taverser l'eau et rejoindre la berge. Je me suis déplacé jusqu'a l'endrois ou j'avais repéré leur passage et je les ai attendu.
La grosse maman à presenté son groin à 6-8 m de moi et décidé à ne tirer qu'un petit, j'etais sur que ça allait bientot etre le moment de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image].
La laie de 90- 100kg à d'un coup humé l'air , grrrrrrr !!!! malheureuse petite brise tournante .... et poussé le gros "ROUF ..." caractéristique qui signifie : danger .
Du coup les autres animaux ne sont jamais sortis des roseaux, la grosse mamant qui n'a pas dégagé en cavalant à seulement reculé de quelques metres. Elle grognait comme je n'ai jamais entendu grogné un sanglier, c'etait impressionant et pas rassurant du tout car le son émis ressemblait vraiment à celui d'une lionne ou d'un très gros chien en colère.
Elle à fini par ressortir des roseaux pour ce presenté 3/4 arrière un peu fermé à 10-12 m. Au milieu de l'eau dans la presque pénombre, le spectacle etait sompteux.
Doucement l'arc est monté et le point juste derrière le cuissot etait en acquisition ....
Au meme moment j'ai pensé à toute la marmaille qui couinait derrière elle et au fait que la nuit etait deja bien là rendant l'identification du tir beaucoup moins top que pour mes derrinères victimes.
J'ai redescendu l'arc, attendu que tous ce petit monde continue leur chemein et suis ressortis du marais sans que cette grosse maman ne se soit reelement aperçu du danger auquelle elle avait certainement échappé.
Encore un très grand moment passé au milieu du marais pour moi et une fin de saison qui se termine en beauté.

Salut cela laisse de jolies perspectives pour l avenir.
Tu as vraiment l ame du vrais chasseur un model pour tous.
Pas de nouvelle de Julien et toi?
A+ JMichel

C’est la morte saison pour la plupart d’entre nous, et, a par ceux qui en profite pour taquiner le pachyderme au bw, les petites histoires de chez nous qui nous émoustillent et nous motivent pour sortir nos bouts de bois dans la foret du coin, se font rares ces temps ci.

Pour réveiller un peu en nous les pulsions du chasseur et commencer à nous préparer psychologiquement pour le premier juin qui approche, je me suis enfin décidé à coucher sur une feuille les derniers récits des archers de Camargue.

Il y en as que vous connaissez déjà en parti puisque leurs auteurs, les principaux concernés, ont été plus rapides, ou moins feignants que moi. Mais comme je voulais féliciter une fois de plus trois jeunes baptisés parce que leurs actions étaient à la hauteur de leur trophée, je profite de ce post pour faire un petit rappel de leurs exploits.

Faut dire qu’en cette fin de saison 2012/2013, avec sept beaux sangliers prélevés en à peine un mois, le compteur de nos prélèvements c’est d’un coup emballé. Je n’avais pas encore trempé la plume dans l’encrier que déjà le sang se remettait à couler. Je vous le dis, j’étais débordé …

Et puis la Camargue avec ses paysages :

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ses immensités :

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et ses tresors :

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C'est MAGIQUE


Voici la première partie de ces histoires :



1 Ouverture du bal avec le baptême de WAKA, ALLELUIA !!!!

Ah ! il l’attendait comme le messie ce sanglier la, (et moi donc ….), et il l’a eu à un moment ou le doute commençait à s’emparer de lui tellement le manque de réussite malgré les innombrables occasions avait fini par le miner.

Ce Mercredi fin janvier, sur un petit territoire classé en réserve et sur lequel nous ne chassons qu’en petit nombre et toujours silencieusement, mon protégé à su exploiter une belle occasion à l’affut, sa chasse préférée.

Cette fois ci, plus d’hésitation, plus de tremblement, plus de question, juste un tir parfait dans un grand sang froid.

Avant le couché du soleil les sangliers arrivent au petit trot sur cette coulée bien repérée au coin de l’étang. Il va falloir faire vite car ils vont passer très prêt et à découvert. L’action sera brève et le tir visera un animal qui démarre au moment ou celui-ci aperçoit son prédateur.

Trop tard la flèche vient de le cueillir dans son profil et dans quelques secondes tous sera terminé pour lui.

L’histoire complète vous la connaissez déjà. Félicitations mon ami, je suis content et très fier de toi.

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2 Dernière battue à la TDV, un moment d’exception.


Une des raisons pour lesquelles je suis particulièrement content de cette saison est le fait que trois archers ont pu tuer leur premier gros gibier à l’occasion de ces chasses. Après Waka c’est Violette qui fut baptisé, avec un bèbè qui à fait plus d’un jaloux, moi le premier …

Cette fois ci l’action se passe à la TDV ou est organisée la dernière battue de la saison. Je dis battue, mais la chasse ressemble plus à une poussées silencieuses puisque, à tour de rôle, des archers sont postés à des endroits clés, alors que d’autres évoluent plus ou moins doucement arc en main, au milieu des remises et sans chien.

Faut dire que ce coup ci on avait mieux que n’importe quel toutou,

on avait Marco.

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Sans savoir ce qui nous attendait et parce qu’un « pouple » c’est peu pratique pour chasser en traquant au milieu des ronces et des roseaux, mon ami avait troqué pour le matin son arc contre un bâton.

Et Marco il ne rigole pas avec un bâton, je devrais dire gourdin. Je crois bien que ce jour là si nous avons fais chasse c’est parce que la plupart des ragots, mêmes les plus gros et vous verrez de quoi on parle, ont eu plus peur d’être assommés au milieu des ronces que de se prendre un tube.

J’en profite pour faire un clin d’oeil à mon compagnon qui en plus d’avoir traqué comme un chef ce matin là, est celui qui partage avec moi la responsabilité et la plupart du travail nécessaire à l’organisation de ces chasses carrément privilégiés, je le conçois.

Aller c’est parti.

Après le petit dej offert par la TDV et un briefing qui commence à être rodé maintenant, c’est Olivier le directeur de la réserve qui nous emmène dans sont carrosse sur le terrain.

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On s’équipe et dans le plus grand silence, normalement … , nous nous engageons sur le chemin qui nous amène à la première des deux zones prévues le matin .

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A un endroit, tous le monde remarque que la glace qui recouvre la roubine parallèle au chemin, vient d’être brisée par une ou plusieurs grosses bébêtes. De grands sourires nous montent aux lèvres d’autant plus que notre deuxième zone se trouve juste de l’autre coté.

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Première traque, après avoir mis tous le monde en place, O’manu, Marco et moi nous prenons notre premier tour de traque. Rapidement nous dérangeons un premier groupe de sangliers qui passent à proximité de la nouvelle chaise d’affut confectionnée par Marco et sur laquelle nous avons perché Gaietero.

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Les bêtes tournent un coup dans l’enceinte faisant « coucou » à d’autres postés, plus décident de sortir plein prés sur Violette. Sous le regard de Pascal son voisin qui se demande pourquoi il n’y a pas un tube qui part, , Violette merdouille avec son arc ou sa flèche ou les deux et les bestiaux lui passent sans être inquiété dans les pates.

Quelques minutes après, faute de nouvelles bêtes levées on se rassemble tous au coin de la parcelle et on commence à chambrer le « bleu » gentiment. Et puis comme on n’est pas avare de vannes O’manu son coach et mentor en prend aussi pour son grade.

Dans ma tète je me dis que ce n’est qu’un tour de chauffe car la glace fracturée en bordure de la deuxième zone que je connais bien pour la quantité de ses remises, me laisse à penser que nous allons très vite avoir de nouveau de l’animation.

Sans perdre de temps et sans changer les équipes, la deuxième zone est cernée. J’envoie O’manu et Marco la ou sont situées la plupart des couches, et en moins de 10mn j’entends que ça démarre du coté de mes compagnons.

A partir de ce moment la fête à commencée, et je pense que malgré son bon cœur, Marco à encore aujourd’hui un petit regret de n’avoir été armé que d’un bâton ce matin là. Mais comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, grâce à ces grands coups de gourdins le marais c’est mis en effervescence.

Il me faudrait 10 pages pour tous vous raconter tellement les actions se sont succédées les unes aux autres sans temps morts pendant l’heure qui à suivie. ça va être dur d’être concis, surtout que je suis plutôt du style à raconter ma vie (vous l’avez certainement remarqué).

Attention retenez votre souffle car nous on respirait à peine.

C’est parti :

J’aperçois sur ma gauche O’manu écrasé sur lui-même, l’arc à moitié bandé prêt à tirer qui glisse comme un chat de l’autre coté du roncier qui c’est mis à se soulever.

Marco Fait tourner son gourdin au dessus de sa tète et martèle la maison des sangliers.

Sans perdre un instant j’abandonne la zone que je poussais gentiment, pour rejoindre une énorme coulée que je connais bien à un endroit névralgique au milieu de la parcelle.

Sa bourre grave du coté de Manu et Marco et je comprends que Pascal commence à vider son carquois.

Toujours à mon poste, j’observe Manu qui essaye de manœuvrer pour intercepter les bestiaux qui glissent dans les ronciers et les joncs.
Au bruit des « flocs flocs » derrière Manu je comprends qu’il y a un gros malin qui vient de lui passer dans le dos et qui tente sa chance de mon coté. Ça y est je passe en mode rouge, plus un bruit, plus un geste et les oreilles aux maxi de leurs capacités.

Je dis ça parce que dans ce biotope ou on ne voit pas grand-chose au delà de trois quatre mètres, mais ou il y à casi toujours de l’eau, j’ai appris à chasser presque tous le temps à l’oreille beaucoup plus qu’a la vue.

Ça viens vers moi mais tranquille en marquant des poses, J’ai bien affaire à un malin, ce n’est pas gagné.

J’en étais sur, p…n il vient se caler à 10 m de moi dans un autre roncier. Plus beaucoup de chance pour qu’il sorte sur ma coulée.

J’attends.

Au bout d’un moment j’arrive à faire comprendre de loin à Marco la situation pour qu’ils avancent vers moi avec manu.

Ça va être chaud car en plus de ne pas être idiot, il à l’air costaud.

Alors que mes copains sont maintenant 20 -30 m devant moi, j’entends bouger derrière moi. D’autres animaux se dérobent cette fois ci dans la direction des postés.

Je n’ai pas fini de me poser la question que le bébé couché devant moi démarre comme un boulet de canon . Il arrive comme une torpille perpendiculairement à la coulé, la traverse en un éclair rendant tout tir impossible même à la cara, puis fait un bond de trois mètres pour atterrir de l’autre coté d’une roubine parallèle à la coulée.

A la vitesse ou il allait, il aurait du s’éloigner à plus de 100m en moins d’une minute.

Et bien NON, …. A la réception de son saut, il stop net et ne bouge plus d’un chouillat…

INCROYABLE, on aurait dit qu’un mur l’avait arrêté. Je viens d’assister à une nouvelle ruse de ce formidable gibier.

Il est à une quinzaine de mètres immobile et moi je suis à l’encrage ne voyant que son dos.

Impossible de décocher.

Il écoute encore et cherche les traqueurs.

Il est très gros…

PAS BOUGER , car le long de la roubine dans la végétation, je distingue nettement une autre coulée avec une ouverture pour tirer.
J’attends toujours mais plus à l’encrage, Pu….n il va se décider …

D’un coup je vois Marco qui arrive par la première coulée, celle traversée en 0,000001 seconde par un missile noir. « Noooooon pas ça …. », cette fois ci le coco va démarrer pour de bon.
Et bien non, Marco passe à moins de 5 m du sanglier qui l’ignore complètement. Une fois de plus je me régale du spectacle offert par cette bête qui ruse au possible.

En voyant les énormes grimaces sur mon visage alors que mon corps ne bouge pas Marco comprends tout de suite qu’il faut repartir.

Le sanglier ne bouge toujours pas.

Je suis en transe et je sens que sa ruisselle sous mes vêtements.

Je ne le crois pas, c’est maintenant manu qui se pointe ….

Même cinéma, heureusement j’ai affaire à deux potes qui comprennent tout de suite qu’ils doivent s’éloigner sur la pointe des pieds.

Je l’attends toujours.

Ça y est il bouge, il à attendu que mes deux amis soient bien loin pour glisser dans la direction opposée. celui la il est allé à l'école...

Je vois la masse se mettre en mouvement dans ma direction. ça va être le moment, vite remonter à l’encrage pendant qu’il est encore dans la végétation.

La, quand l’arc est armé devant moi et que je sais que je vais tirer dans les 3 ou 4 secondes qui suivent, , j’avoue que l’émotion est à son paroxysme au moins autant que quand je retrouve mes proies.

Le groin … la tète … l’épaule … FEU .

A l’impacte, Je vois les vannes roses voler au dessus de l’animal qui démarre comme une balle arrachant tout sur son passage. Est-ce que je l’aurais manqué ???
Puis 10 secondes après il me semble bien l’entendre souffler et râler, j’ai du le toucher quand même.

Assez rapidement je rejoins Manu et Marco et, tout fébrile sous la pression qui retombe, je leur explique la situation.
L’animal à certainement été se caler dans un autre gros roncier là ou je l’entendais souffler.
On attend un peu puis on décide d’avancer vers lui doucement vu qu’il ne peut pas échapper aux autres postés et que je suis de plus en plus confiant sur une atteinte pleine épaule.

Manu qui est armé vient avec moi alors que Marco fait le tour. Sur le trajet on passe à coté des postés notamment de Violette qui s’avance vers nous en disant juste « puffff ! il était énorme … »
En pensant qu’il avait du voir un des animaux qui s’étaient décalés avant que je tire, et sans vraiment faire attention à la suite de ce qu’il voulait nous dire, Manu et moi le renvoyons de façon un peu expéditive à son poste.

50 mètres plus loin nous sommes en train de scruter le roncier visé et alors que je suis méga concentré prêt à réagir à la moindre alerte Manu me crie : « il est là ».
Y croyant tout juste et avant de me précipiter vers lui, je le fais bien répété et il rajoute : « et il est beau »
YEEEEESSSS ! en deux bons j’ai traverser les ronces sans les sentir et me voila à genoux devant ce magnifique sanglier qui accusera 82 kg à la balance.

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Et c’est partis pour les accolades, les rires, les premiers commentaires dans un brouhaha sans retenu.

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Marco nous rejoint, puis les premières photos faites, mon ami qui est en train de bouillir au fond de lui nous dit « aller on rentre »
Comme il reste encore quelques ronciers à battre avant d’arriver a la ligne des postés un peu plus loin, et que par expérience, quand ça commence comme ça il y à toutes les chances pour que les plus gros soient encore tapis attendant que le coin redevienne calme, je convaincs Marco au grand cœur de finir la traque.

A quelques mètres de l’endroit ou nous étions, le premier roncier que l’on réattaque se met aussi à trembler.
On est vraiment tombé sur un nid….

Manu glisse une fois de plus de l’autre coté et cette fois ci décoche.

Le roncier bouge toujours, il y a toujours du monde dedans.

Juste à coté se trouve une vielle roubine presque à sec et prise par la végétation. Elle forme un espèce de tunnel qui revient au marais permettant aux animaux de rejoindre un couvert sur en cas de danger.
Au bout de ce tunnel juste avant le marais, il y un poste clé ou Mickael est en embuscade.

Je n’attends pas bien longtemps avant d’entendre un nouveau « ploc ! ».

les fourrés bougent toujours.

Quelques secondes plus tard Manu pousse le « YEEEESSSS » significatif de l’archer heureux.
Il jubile et me crie : « je l’ai eu », puis quelques secondes après avec un peu moins d’enthousiasme il rajoute : « c’est pas le mien »
La je ne comprends plus, à qui est ce sanglier ?
Manu toujours : « c’est Jean Michel qui l’a tué, Violette, il est ENOOOOORME … »
Effectivement le record de la TDV vient d’être battu par notre « bleu » de tout à l’heure qui certainement avant moi, a envoyer ce magnifique male de 102 kg au paradis avec une flèche parfaite plein cœur.
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Grand respect, car comme il vous l’a déjà raconté, c’est à une bonne quinzaine de mètres et avec beaucoup de sang froid qu’il à parfaitement placé sa flèche sans aucune merdouille cette fois –ci.

BRAVO J-mi. j'en connais un autre qui étais également super fier de son apprentis

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Je recompte dans ma tète, deux surs, peux être quatre voir cinq avec Pascal ?

A ce moment Mickael s’approche de moi tout agité, mais comme toutes les bêtes ne sont pas encore partis je le renvoie vite fais à son poste.
Trop tard les derniers sangliers qui descendaient toujours vers lui par le tunnel font demi-tour et reviennent vers moi.
Cette fois ci trop stressée, une laie suivis de cinq ou six bêtes rousses giclent du tunnel à ma hauteur.

Je prends la première des bêtes rousses, la laisse allonger et passer à la rebrousse avant de lui décocher un deuxième tube que je vois très nettement pénétrer en enfilade du cuissot jusqu'à l’épaule.

Et peut être de six … Cette fois ci la zone est vide, ouf ! Mais quel moment …..

Les constats de tirs et la recherche sur ce dernier sanglier montreront que Pascal, Manu et Mickael avaient fauché les salicornes et que ma deuxième flèche était vraisemblablement trop haute au dessus de la colonne.

Bref, même si certains tirs étaient dans les choux, mais c’est souvent le cas en battue et je détiens certainement le record de salicornes abattues, ce jour là deux magnifiques sangliers sont allés pendre au portique de découpe à la grande joie de tous.

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LA DEUXIEME PARTIE TRES BIENTOT, avant l'année prochaine promis

Je lis et me repasse le film! Quel bonheur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

et dire que j etais chez vous (en camargue) mardi et mercredi... argh ca donne envie tout ca, super biotope, super sangliers, super ambiance. vivement le 1er juin, ca c est sur.

d autanr plus qu il me semble reconnaitre un membre de sagita... merci a eux pour la JFO du 30 mars .

ccdesmers a écrit:d autanr plus qu il me semble reconnaitre un membre de sagita... merci a eux pour la JFO du 30 mars .

Il y a en fait 3 Personnes de Sagitta sur les photos que tu pourrais reconnaître .... Mais en fait bien plus avec ceux que tu n'as pas vu !

Bravo Yann pour ce récit où finalement bien qu'absent de cette journée, en lisant j'ai l'impression d'avoir partagé cette journée de chasse

Pour ce qui est du bapteme de Waka, je suis content d'avoir été a ses côtés au moment du tir ... Bravo Baptiste

Belle fin de saison pour les Archers de Camargue .....

PS : C'est vrai que Marco est toujours au top !!

C'est magnifique, vous nous faite rêver [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

On voit ce beau résultat, mais il se
dégage aussi une très très bonne ambiance!!!

Tout y est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]